CGE : Réagir exige la récusation de Michel Stéphane Bonda
Le bureau exécutif de Réagir a saisi la Cour constitutionnelle en vue de la récusation du président du Centre gabonais des élections (CGE) récemment élu. Le parti d’opposition réclame de fait l’annulation de l’élection de Michel Stéphane Bonda ainsi que celle des membres du bureau du Centre.
La procédure ayant abouti au renouvellement du Centre gabonais des élections ne convainc toujours pas certains acteurs de l’opposition, entre autres, le parti Réagir. Plus de trois semaines après le rejet de la saisine de la Cour constitutionnelle, par la plateforme Alternance 2023, contestant l’invalidité du processus de l’élection au CGE, Réagir ne démord, ouvrant un nouveau chapitre du feuilleton de l’élection du président du Centre gabonais des élections, Michel Stéphane Bonda.
Le 5 mars dernier, par le biais de son bureau exécutif, le parti présidé par François Ndong Obiang a de nouveau saisi la Haute juridiction pour constater la violation de l’article 85 de la Constitution par le ministre de l’Intérieur et déclarer caducs tous les actes et décisions postérieurs à cette violation, de récuser Michel Stéphane Bonda comme président du CGE et, en conséquence, prononcer l’annulation de la réélection du président et la mise en place du bureau du Centre gabonais des élections.
«Au fondement de notre démarche, le constat de la violation de l’article 85 de la Constitution qui imposait la suspension dudit processus suite au dépôt de la requête enregistrée au Greffe de la Haute Juridiction le 6 février 2023 sous le n°093/GCC, à l‘initiative des partis membres de la Plateforme Alternance 2023», a indiqué le vice-président et porte-parole de Réagir, Etienne Francky Meba Ondo dit Meboon, rappelant que cette exigence légale et constitutionnelle de cette suspension, en s’imposant à tous et, notamment, au gouvernement, c’est-à-dire au ministère de l’Intérieur, rend caducs tous les actes et décisions qui lui ont été postérieurs.
3 Commentaires
Bjr. En français facile ?! Amen.
Merci.
Voilà un vrai parti d’opposition, ils savent ce que c’est que le marquage à la culotte pendant un match de foot. Il ne faut rien lâcher, réagir du tac au tac. Merci de nous défendre, nous vous renverrons l’ascenseur.