Cemac : l’état de son fonctionnement en discussion à Libreville
Les états généraux sur le fonctionnement des institutions, organes, institutions spécialisées et agences d’exécution de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) se tiendront du 30 août au 2 septembre à Libreville. L’objectif principal de ces assises est de faire un point complet sur le fonctionnement de la Communauté, plus de 15 ans après le Programme de réformes institutionnelles (PRI).
15 ans après l’entrée en vigueur des réformes institutionnelles, la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) a décidé de procéder à un bilan. Du 30 août au 2 septembre prochain à Libreville se tiendront les états généraux sur le fonctionnement des institutions, organes, institutions spécialisées et agences d’exécution de la communauté.
En effet, les réformes institutionnelles de la Cemac sont devenues opérationnelles pour donner suite aux conclusions de la session ordinaire de la Conférence des Chefs des 16 et 17 janvier 2010 à Bangui, en République centrafricaine. Les chefs d’État ont mis fin au Consensus de Fort-Lamy et institué le principe de la rotation, par ordre alphabétique des États membres, au niveau de toutes les institutions, organes et institutions spécialisées de la Communauté.
Cette nouvelle organisation de la Communauté a impulsé une énergie nouvelle au processus d’intégration. Placé sous la présidence de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, président de la Guinée équatoriale, le Programme des réformes institutionnelles (PRI) a fait entrer la Cemac dans une nouvelle ère. À travers l’initiative des états généraux, la Communauté veut tirer les enseignements reçus des 15 années d’expérience de mise en œuvre des réformes institutionnelles d’une part, et optimiser son système institutionnel face aux défis majeurs qui l’interpelle désormais, d’autre part.
La CEMAC se déploie notamment pour : la viabilité budgétaire des Institutions Communautaires ; la rationalisation des deux Communautés économiques d’Afrique centrale et des institutions spécialisées de formation (ISF) de la Cemac ; les sources alternatives de financements de la Communauté. Les assises de Libreville enregistreront la participation des États, des acteurs du système institutionnel de la Cemac et des partenaires internes et externes du processus d’intégration de la sous-région.
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