Cemac : 32,7 milliards de FCFA de la BDEAC pour le corridor Brazzaville-Libreville
En vue de faciliter l’intégration sous régionale, la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) a récemment signé avec la République du Congo un accord de prêt d’un montant de 32,7 milliards de francs CFA. Il servira au financement corridor du Congo-Gabon.
Le processus d’intégration régionale suit son cours au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). En effet, en matière d’infrastructures communautaires, un accord de financement a été passé, le 17 août dernier, entre la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) et le Congo-Brazzaville. Il servira à financer la construction de la route Dolisie-Kibangou (dans le Niari, au sud du Congo) reliant Ndendé (au Gabon) sur une distance de 82 kilomètres.
Signant les documents pour le compte du gouvernement congolais, le ministre des Finances et du Budget, Roger Rigobert Andely, a salué «la coopération fructueuse et grandissante» entre la BDEAC et le Congo. Selon les termes de cet accord, les fonds doivent contribuer au financement d’un tronçon routier faisant partie du corridor Brazzaville – Libreville. Ils vont servir à l’achèvement des travaux de bitumage de l’axe Dolisie-Kibangou et jusqu’à Ndendé en territoire gabonais. «La signature de cet accord de prêt témoigne de la disposition de notre institution à œuvrer, en tout temps, aux côtés du gouvernement du Congo pour la mise en œuvre de son programme de développement», a fait savoir le président de la BDEAC, Fortuné Afo Mbo Nchama lors de la signature de l’accord.
La construction de cette section fait partie des onze projets prioritaires du Programme économique régional ayant fait l’objet, en novembre dernier à Paris, de la table-ronde sur les réformes économiques et financières de la Cemac. Les travaux ont déjà démarré et le pont sur la rivière Kibangou a même déjà été érigé, de même que celui sur le Niari.
Sur le plan économique, ce projet contribuera à la réduction du coût et de la durée du transport entre le Congo et le Gabon, tout en favorisant le désenclavement les zones traversées par cette route et en boostant les activités économiques des populations locales.
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