CEEAC : Le plaidoyer d’Ali Bongo pour les questions de paix et de sécurité internationales
Outre le Covid-19, les questions sécuritaires et de développement étaient au cœur du discours d’Ali Bongo lors de 1a 19e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC). Entre aboutissement de la réforme institutionnelle de la CEEAC et gestion des défis sécuritaires, il s’est dit confiant quant à l’atteinte des objectifs des Etats membres.
«Notre région abrite à elle seule, deux des plus importantes opérations de maintien de la Paix (OMP) des Nations unies, à savoir la Monusco en RDC et la Minusca en RCA», a rappelé lors de 1a 19e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), le chef de l’Etat gabonais. Ali Bongo qui évoquait la question de la sécurité en zone CEEAC, a souligné que plusieurs pays engagés au sein de ces opérations ont souvent payé un lourd tribut tant dans les composantes militaires, de police que civiles. En outre, a-t-il dit, «des groupes terroristes tels que Boko Haram, les Forces démocratiques alliées (ADF) ou l’Armée de résistance du seigneur (LRA), sévissent dans la région Afrique centrale et leurs actes de violence mobilisent les forces et ressources de plusieurs de nos Etats».
Aussi, a-t-il relevé, l’Afrique centrale étant située aux jonctions du Sahel et de la corne de l’Afrique et partageant des frontières avec l’ensemble des sous-régions du continent africain, se positionne comme le cœur de l’Afrique, sur les plans géographique, géostratégique et sécuritaire. Par ailleurs, étant dans le Golfe, elle joue un rôle central dans la sécurité maritime dans une zone de fort potentiel énergétique où convergent d’importants flux de navigation internationale. «C’est pourquoi, la contribution de notre région sur les questions de paix et de sécurité internationales a tout naturellement une plus-value à apporter sur la table du Conseil de sécurité des Nations unies dont l’agenda est largement dominé par les questions africaines», a-t-il déclaré après avoir remercié ses pairs pour leur soutien au Gabon lors de l’élection des membres non permanents du Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2022-2023
«Outre les défis sécuritaires, notre Communauté connaît également des défis en matière de développement», a poursuivi Ali Bongo faisant allusion à la réforme institutionnelle de la CEEAC. Rappelant que l’objectif principal est de relever des défis multiformes ayant conduit la Commission a élaboré un Programme stratégique indicatif à moyen terme et un Plan d’action prioritaire pour l’exercice 2021, il a indiqué que certaines activités dont les projets de décisions soumis à la Conférence pour adoption, ont été réalisées dans le cadre de la mise en œuvre de ce plan. «Néanmoins, en raison de ressources financières insuffisantes, la mise en œuvre desdites activités a été limitée et n’a pas permis la poursuite de la réforme institutionnelle et du processus d’intégration régionale», a-t-il souligné. Cependant, a-t-il dit confiant, «en adoptant les projets de décisions, la Conférence ouvre des pistes de nature à contribuer à rendre notre communauté opérationnelle, forte et prospère».
3 Commentaires
D’abord, ce n’est pas lui Ali Bongo. Et en plus, il est très très très LOIN de la réalité que vivent les Gabonais. Continuez à rester dans vos palais inutiles.
La statue jaune assise au bureau a été empruntée au musée Grévin.
Nous sommes gouvernés depuis plus de 50ans par des usurpateurs. Et il est bon de savoir qu’un usurpateur est un mauvais arbre qui ne produira jamais de bons fruits.
Bon dimanche à tous les gabonais.