La rencontre, le 5 juillet à Paris, entre Ali Bongo et François Hollande continue de susciter l’enthousiasme des uns et la levée de boucliers des autres. N’étant pas en reste, la société civile gabonaise, regroupée au sein du mouvement Ça suffit comme ca et du Front des Indignés du Gabon, a publié, le 3 juillet à Libreville, une lettre ouverte à François Hollande, ci-après publiée in extenso, sans les annexes.
Comme annoncé, le président Ali Bongo se rend ce 3 juillet en France pour un séjour de 48 heures, les 4 et 5 juin, où il aura notamment une séance de travail avec son homologue français, François Hollande.
Ancien vice-président de l’Union nationale, ancien candidat à la présidentielle gabonaise et nouveau sociétaire de l’Union du peuple gabonais (UPG) après la mort du fondateur de ce parti, Pierre Mamboundou, l’opposant Bruno Ben Moubamba, aurait définitivement décidé de rentrer au Gabon en vue d’y participer directement à la vie politique.
La date de la très contestée rencontre entre le président gabonais, Ali Bongo Ondimba et son homologue français, François Hollande à Paris vient d’être annoncé par le porte-parole du palais du Bord de mer, Alain Claude Bilie Bi Nzé, lors de son désormais point hebdomadaire de la vie politique, économique et sociale du pays.
Dans sa lettre de protestation pour non-respect des normes démocratiques dans la mise en place de biométrie à des fins électorales, en sa deuxième partie du 29 juin, adressée au ministre de l’Intérieur gabonais, Jean François Ndongou, Maître Paulette Oyane-Ondo, relève le cynisme avec lequel, ce dernier traite la question liée à l’application de la biométrie de même qu’elle « s’interroge pour le moins sur le sens à donner à cette attitude troublante, d’autant qu’elle est itérative et confine par conséquent à du mépris ».
C’est à la Résidence de France, domicile officiel de l’Ambassadeur de France au Gabon, que le Premier ministre gabonais, Raymond Ndong Sima, a été reçu par Jean-François Desmazières, en compagnie d’une bonne brochette d’opérateurs économiques français. Il a notamment été question des relations et du partenariat économique entre le Gabon et la France.
Après des “vacances” de quatre mois, à l’issue de son remplacement à la tête du gouvernement gabonais le 27 février 2012, l’ancien Premier ministre gabonais, Paul Biyoghé Mba, renoue avec la gestion des affaires économiques et sociales du pays.
Le groupe parlementaire du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) au Sénat a discuté avec le Secrétariat exécutif de cette formation politique à son siège de Louis à Libreville. Au menu, les prochaines élections locales et la situation du sénateur Gabriel Eyéghé Ekomie, dont la levée de l’immunité parlementaire a été requise par le ministère de la Justice.
La visite, annoncée, du président Ali Bongo Ondimba à l’Élysée où il doit être reçu par le nouveau président français, François Hollande, fait des mécontents et suscite déjà des actions de contestation, aussi bien dans le monde virtuel du web où une pétition a été lancée, que dans le réel où on enregistre un appel à manifester le jour de l’audience.
La société civile par le biais de l’organisation non gouvernementale (ONG) Brainforest, annonce la tenue du 11 au 13 juillet 2012 d’un atelier national sur la problématique de la tenure foncière (concession des terres par l’État qui en conserve la propriété) au Gabon. L’échec de la délimitation du domaine forestier rural sur l’ensemble du territoire qui renforce la situation de fragilité de populations déjà en proie à une pauvreté toujours croissante, est la cause de cette rencontre.