Une crise politique a également éclaté au sein de la section Port-Gentillaise de l’Union du peuple gabonais (UPG, Opposition). Une implosion qui confirme l’idée d’une instabilité des partis politiques dont le leader charismatique est, de son vivant, le seul liant.
Le président de Turquie Abdullah Gül, a, en présence d’une soixantaine d’hommes d’affaires et investisseurs conviés au dîner officiel offert à son homologue Ali Bongo Ondimba en visite de trois jours, manifesté son intérêt à appuyer la mise en œuvre du Gabon Émergent.
Des partis de l’opposition gabonaise, membres de l’Alliance pour le changement et la restauration (ACR) pour la majorité, ont échangé, le 17 juillet, avec les membres de la Cour constitutionnelle, en tête desquels Marie Madeleine Mborantsuo, présidente de l’institution. Il s’est agi une nouvelle fois de parler de la biométrie.
Revenant sur les morts de Port-Gentil à l’issue des trois nuits d’émeutes qui avaient suivi l’annonce à Port-Gentil des résultats de l’élection présidentielle du 30 août, le Dr Jean Ndouanis, coordinateur fédéral Europe de l’Union du peuple gabonais (UPG), a déposé une plainte à la Cour pénale internationale (CPI). En cas de suite, le chef d’état-major des armées et la présidente du Gabon par intérim au moment des faits, pourraient être indexés.
Après une demi année de crise, Nkosazana Dlamini Zuma a été élu à la tête de la Commission de la l’Union africaine (UA), au détriment de Jean Ping. Occasion pour le Gabon de féliciter la Sud-africaine.
Au lendemain de la défaite du candidat du Gabon, Jean Ping, au poste de président de la Commission de l’Union Africaine (UA), le président gabonais Ali Bongo Ondimba qui était à Addis-Abeba (Ethiopie), se rend dès le 18 juillet 2012 à Ankara et Istanbul où il échangera avec son homologue turc, Abdullah Gül.
L’appel du 10 juillet, lancé par le Premier ministre, Raymond Ndong Sima, pour une concertation nationale sur la gouvernance politique, économique, sociale et démocratique du Gabon en septembre prochain, a enregistré son premier écho favorable.
Le porte-parole de la présidence de la République, Alain Claude Bilie Bi Nzé, a entretenu, comme désormais de coutume, la presse nationale et internationale sur l’activité hebdomadaire du président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba. Quatre points figuraient au menu.
Cet atelier s’est ouvert à Libreville le 11 juillet 2012 afin de faire aux gouvernants des propositions concrètes pouvant permettre de résoudre l’épineuse question de l’insécurité foncière au Gabon. Née de l’échec de la délimitation du domaine forestier rural sur l’ensemble du territoire qui favorise la situation de fragilité de populations, déjà en proie à une pauvreté toujours croissante, l’atelier sur la tenure foncière s’est achevée le 12 juillet avec l’élaboration d’un rapport et une liste de recommandations.
L’appel lancé, le 10 juillet, par le Premier ministre, Raymond Ndong Sima, pour une réflexion élargie et inclusive sur la gestion du Gabon aux plans politique, économique et social, suscite moult commentaires. Notamment que cette entreprise est déterminée par des pressions reçues à Paris lors du dernier voyage d’Ali Bongo ou encore qu’il s’agit d’une reconnaissance de la crise politique invoquée par l’opposition, mais aussi qu’il pourrait être question d’un aveu de l’état stationnaire du pays.