A travers un communiqué daté du 17 août, l’Alliance pour le changement et la restauration (ACR) a réagi aux évènements du 15 août au quartier Cocotiers. A l’occasion, elle rappelle au pouvoir la constitutionnalité du droit à l’expression, revendique des élections transparentes et crédibles sur la base d’une biométrie complète et se montre ouverte à la tenue d’assises pour une concertation nationale.
Les leaders du parti politique interdit, l’Union nationale, auraient voulu se rendre, le 17 août 2012, au quartier Cocotiers de Libreville pour se prosterner en mémoire de la victime des émeutes du 15 août dernier. Zacharie Myboto, président de défunte la formation politique, s’en explique à dans cette interview.
Le cinquante-deuxième anniversaire de l’indépendance du Gabon a été célébré ce vendredi 17 août 2012 à Libreville, à l’esplanade de la tribune du Bord-de-Mer., à travers la traditionnelle parade militaire qui a permis aux forces de sécurité et de défense de montrer au peuple et au monde leur capacité opérationnelle en tout temps et en tous lieux.
Au lendemain des émeutes du 15 août, le quartier de Cocotiers, théâtre des faits, ressemblait à un no man’s land, le bilan hâtif donné par l’opposition était devenu incertain, les commentaires sont allé bon train et le président de la République n’a pas manqué d’annoncer l’application de la loi.
S’adressant au gabonais dans le traditionnel discours d’introduction à la Fête de l’indépendance, le président Ali Bongo Ondimba a réagit avec véhémence aux événements de ces derniers jours.
Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, a pris part, les 14 et 15 août 2012 à Djedda (Arabie Saoudite), à la 4e session extraordinaire du sommet de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) dont le Gabon est membre depuis 1974.
Le gouvernement gabonais, via le ministère de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de l’Immigration et de la Décentralisation, dans un communiqué lu sur Gabon Télévision ce mercredi soir, a réagi sur les événements qui se sont produits dans la journée suite au refus par la Police nationale d’autoriser le meeting annoncé par André Mba Obame. Voici le communiqué intégral.
Des dizaines de blessées ont été enregistrés et trois morts dénoncés par les dirigeants du parti dissous, l’Union nationale de Zacharie Myboto, à l’issue de violents affrontements entre les forces de l’ordre et les partisans de cette formation politique. Ceux-ci tenaient à l’organisation du «grand meeting» annoncé par André Mba Obame à son arrivée à Libreville, le 11 août dernier. Le film d’un mercredi agité.
Alors qu’on célèbre la fête nationale de l’indépendance du Gabon, la commémoration du centenaire de la création de la ville de Mékambo dans l’Ogooué-Ivindo devra encore attendre. Pourtant, l’évènement avait déjà été repoussé, à ce mois d’août.
«La CPI va bientôt annoncer officiellement qu’elle va envoyer une enquête ici parce qu’on a massacré des gens à Port Gentil», a été l’une des révélations fortes faites par l’opposant André Mba Obame, à son arrivée à Libreville le 11 août dernier.