L’apparente unité de l’opposition, actuellement observée dans l’Union des forces du changement (UFC), résistera-t-elle aux conflits larvés d’égos, aux intérêts personnels et à l’ethnocentrisme ? Le premier test de la solidité et de la pérennité de ce conglomérat arrive avec les prochaines élections locales. Et si le groupe y survit, qu’en sera-t-il, par ailleurs, lors de la prochaine présidentielle ? Petit examen de ce tissu aux fils irréguliers qu’est l’UFC.
Les membres de la Cour constitutionnelle ont prêté serment le 24 octobre dernier à Libreville, en présence du président de la République Ali Bongo Ondimba, président du Conseil supérieur de la magistrature.
Les années Omar Bongo sont, aujourd’hui, curieusement apostasiées par le Parti démocratique gabonais dont il est pourtant le fondateur et dont le système a permis la permanence de cette formation politique au pouvoir. Phénoménologie expéditive de cette drôle d’attitude politique et historique.
Après la tournée des cadres du Parti démocratique gabonais (PDG) qui ont sillonné leurs circonscriptions politiques, le tour est venu à l’opposition de se déployer à travers le pays, en vue de promouvoir son idée de conférence nationale. Les membres de l’Union nationale, le parti interdit de Zacharie Myboto, sont aux avant postes, notamment dans le Woleu-Ntem.
Deux ans après ses assises de 2010 à Libreville, l’Association des maires du Gabon (AMG) organise une assemblée générale depuis le 22 octobre à Koula-Moutou, dans l’Ogooué-Lolo (sud-est). Elle y table sur le thème «Quelle décentralisation pour un développement local harmonieux ?».
Le président Ali Bongo Ondimba a plaidé pour la création d’un fonds africain pour l’énergie et les infrastructures, le 22 octobre 2012 à la tribune du Forum mondial de l’Énergie qui se poursuit à Dubaï sur le thème «l’énergie durable et la responsabilité climatique».
Dans une intervention à l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation et de la faim dans le monde, Maître Paulette Oyane, avocate et présidente du Comité des droits de l’homme au Gabon, a donné son analyse sur le désastre agricole gabonais. Une opinion politiquement engagée, certes, mais qui a le mérite de rappeler que la volonté politique est le terreau d’une alimentation saine et suffisante, tout comme celui de la misère et de la faim.
Les élections législatives partielles pour le district d’Ikoy-Tsini, dans l’Estuaire, et les élections locales d’Omboué, dans l’Ogooué-Maritime, conformément au calendrier fixé par la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap), ont eu lieu le samedi 20 octobre 2012. Actuellement, le candidat du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), Dieudonné Meyo-Me-Nkoghé, seul en lice pour le scrutin législatif, est certain de remporter le scrutin.
Le ministre en charge de l’Éducation nationale, Séraphin Moundounga, a effectué le 18 octobre 2012, une tournée inter établissements. But de l’opération : s’enquérir du démarrage effectif des cours, qui piétinent encore dans certains établissements depuis la rentrée des classes, sonnée il y a deux semaines.
Alain Claude Billié Bi Nzé, le porte-parole de la présidence de la république, a fait avec la presse, ce vendredi 19 octobre 2012, le point de la semaine de travail du président Ali Bongo Ondimba. Résumant les sorties internationales du chef de l’État, il est revenu sur la question de l’insalubrité dans le pays.