Expulsés le 2 novembre par les autorités gabonaises, plus de 200 réfugiés congolais ont rejoint Dolisie (sud du Congo, 200 km de la frontière) le 4 novembre après avoir passé 24 heures en zone neutre, entre le Gabon et le Congo.
Une sorte de question préjudicielle a été posée au ministre des Affaires étrangères, le 30 octobre à l’Assemblée nationale, avant l’examen du projet du budget 2013 de son ministère. Elle concerne le retrait, depuis le début de XIIe législature, des passeports diplomatiques aux membres du parlement. N’ayant pu y répondre, Emmanuel Issoze Ngondet a été renvoyé à ses chères études.
Officialisée et rendue public le 31 octobre dernier à l’issue de la réunion des présidents des partis, l’exclusion de Me Louis Gaston Mayila de l’Union des forces du changement (UFC) n’a pas enregistré l’approbation de l’Alliance pour le changement et la restauration (ACR) qui a rejeté cette décision dans une déclaration faite le 1er novembre 2012.
Jean-François Ntoutoume-Emane, 73 ans, voudrait rempiler à la mairie de Libreville l’année prochaine. D’autres membres du PDG, qui pensent que leur tour arrive, visent pourtant eux aussi le même fauteuil. Extrapolations sur le futur casting municipal.
Une révélation du journal gabonais La Calotte indique que le président Ali Bongo a souvent recherché les bons procédés pour un rapprochement avec son ancien ami André Mba Obame. Le dernier à entrer en scène est le cardinal-archevêque de Kinshasa, Laurent Monsengwo, qui a mis à contribution l’archevêque de Libreville. Sans succès.
L’exclusion de Me Mayila de l’UFC a été officialisée le 31 octobre. L’homme a risqué un passage à tabac par de jeunes activistes et a été secouru par la Police appelée pour canaliser la dérive. L’ACR annonce à ce sujet une sortie ce 1er novembre. L’UFC s’est donc fracturée 52 jours seulement après sa création.
Après la menace du ministère de l’Intérieur de dissoudre ou de suspendre le CDJ d’Ogouliguendé, taxé de seul soutient de l’Union nationale, Me Mayila s’est fendu d’une déclaration à rebours de la rhétorique de ses amis de l’opposition. Ce qui a conduit à son exclusion de l’UFC, le 29 octobre.
La campagne d’explication menée tout dernièrement par le Parti démocratique gabonais dans le Woleu-Ntem a eu pour cibles, entre autres, le député de Bitam, René Ndemezo’Obiang, hiérarques s’il en est du PDG. L’homme est également vilipendé par de nombreux journaux proches du pouvoir. Contours et interrogations essentielles.
Les autorités administratives de la province de l’Estuaire étaient réunies, le 29 octobre à Libreville, autour du ministre de l’Intérieur, Jean François Ndongou, dans le cadre d’une sensibilisation sur la fiabilisation du fichier d’état-civil.
Une délégation du parti communiste chinois (PCC) en visite au Gabon depuis le 21 octobre 2012 dans le cadre d’un processus de renforcement de la coopération avec le Parti démocratique gabonais (PDG) au pouvoir, a été l’hôte du Premier ministre, Raymond Ndong Sima, le 24 octobre dernier. L’avenir de la coopération sino-gabonaise était au centre des échanges.