Le plaidoyer d’Ali Bongo Ondimba pour un mandat du Gabon au Conseil des droits de l’homme, lors des assises de la 67e session de l’Assemblée générale des Nations unies le 27 septembre dernier, semble avoir porté ses fruits au cours de la 34e séance plénière de la 67e session de l’Assemblée générale de l’institution.
Le porte-parole de la présidence de la République, Alain-Claude Billie Bi Nzé, qui a entretenu lundi 12 novembre les journalistes sur l’actualité présidentielle de la semaine, a annoncé que le président de la République entame, dès le mercredi 14 novembre, une concertation avec les partis politiques du pays, autant de la majorité que de l’opposition, sur la nécessité de la mise en service du passeport Cemac dans la sous-région d’Afrique centrale.
L’Union nationale (UN, parti de l’opposition dissous) a réuni samedi, à son siège de l’Ancienne Sobraga, ses militants à qui les responsables de cette formation avaient déclaré délivrer un message important. Un flop, de l’avis d’observateurs pourtant acquis aux causes de l’opposition, puisque rien de nouveau n’est sorti des déclarations et que l’absence d’André Mba Obame, pourtant à l’origine de cette convocation, a relancé les rumeurs sur ses ennuis de santé. Surtout, l’exaspération de certains militants, parmi les plus jeunes, est apparue au grand jour.
Le premier président de la Cour de Cassation, Moundounga Honoré a présidé ce 9 novembre 2012 au Palais de la Justice de Libreville, en présence du ministre délégué à l’Intérieur Aimé Popa Ntzoutsi Mouyama, la cérémonie solennelle de prestation de serment des 8 nouveaux membres de la Commission nationale pour la protection des données à caractère personnel (CNPDCP).
Après l’exclusion, le 31 octobre 2012, de Me Louis Gaston Mayila de l’Union des forces du changement (UFC, coalition des partis politique de l’opposition gabonaise), on a désormais le sentiment que ce groupe se dirige inéluctablement vers une scission à l’issue de laquelle on risque d’avoir d’un côté le groupe des radicaux mené par l’Union nationale, et de l’autre les légalistes, essentiellement issus de l’ACR.
Le député à l’Assemblée nationale gabonaise Vincent Bouyou Mavoungou vient de se voir porter à la tête du Parlement de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) à l’issue de sa deuxième session ordinaire qui s’est ténue du 8 octobre au 6 novembre 2012 à Malabo, en Guinée équatoriale.
Lors d’une conférence de presse qu’il a tenu le mardi 7 novembre 2012 au nouveau siège de son parti, au quartier Ancienne Sobraga dans le deuxième arrondissement de Libreville, le président du Parti social-démocrate (PSD, opposition) a abordé quelques sujets brûlants comme l’exclusion de Louis Gaston Mayila de l’Union des forces du Changement (UFC).
A l’issue des travaux de la première session de la Commission de coopération entre le Burkina Faso et le Gabon qui ont enregistré la présence du ministre gabonais des Affaires étrangères, de la Coopération Internationale, de la Francophonie, Chargé du Nepad et de l’Intégration Régionale, Emmanuel Issoze Ngondet, les deux parties ont abouti à l’exonération des visas… Tout du moins pour une catégorie de personnalités des deux pays.
Après le récent passage des membres de l’Union des forces du changement (UFC, coalition des partis de l’opposition), dans la province du Woleu-Ntem en vue de sensibiliser la population sur la nécessité de la tenue de la Conférence nationale souveraine au Gabon, le Premier ministre, Raymond Ndong Sima, natif de cette ville au nord du pays, a entrepris de faire une descente musclée dans sa localité, histoire de remettre les pendules à l’heure.
Sous le titre «GR : des affreux hors d’état de nuire», le journal Nku’u le messager, n°272 du 5 novembre 2012, explique que de l’«aveu même du porte-parole de la présidence de la République (Alain Claude Billie Bi Nzé, Ndlr), les contrats de plus de 200 officiers et soldats de la Garde républicaine, tous d’origine française, n’ont pas été renouvelés».