Après près de quatre mois sans résultat concret sur l’organisation de la Conférence nationale souveraine réclamée par l’opposition et une partie de la société civile, les membres de l’ex-UN viennent d’opter pour une stratégie plus radicale, celle d’un «combat à mort contre le pouvoir et ses alliés, connus ou occultes».
À peine ont-ils prêté serment que déjà, la nomination des huit membres de la nouvelle commission nationale pour la protection des données à caractère personnel (CNPDCP) fait l’objet d’une contestation de l’opposition réunie au sein de l’Union des forces du changement (UFC).
Des membres du Parti démocratique de Russie ont été reçus, le vendredi 12 novembre 2012, par le secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG). La délégation russe s’est entretenue avec son homologue gabonaise sur les questions de coopération bilatérale et de renforcement des échanges entre ces deux formations.
Après le coup de frayeur que lui avaient infligé les militants de l’opposition (certains indexent, à tort ou à raison, les militants de l’Union nationale), le 31 octobre dernier, au siège du Congrès pour la démocratie et la justice (CDJ), puis son expulsion du cercle de l’Union des forces du changement (UFC), Maitre Louis Gaston Mayila vient de faire sa démonstration de force.
Après les concertations qui se sont déroulées jusqu’au vendredi 16 novembre 2012, en début d’après-midi à la présidence de la République, visant à récolter les arguments des partis politiques de la majorité comme de l’opposition sur les questions d’intégration régionale, le porte-parole de la présidence de la République, Alain Claude Billie Bi Nzé, a déclaré qu’une Commission de travail sera mise sur pied par décret présidentiel pour élaborer la feuille de route du Gabon.
Invités à prendre part à la concertation politique que le président de la république, Ali Bongo Ondimba, a engagée en vue de mieux préparer le dossier de l’intégration sous régionale, notamment dans le cadre de la présidence gabonaise de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), certains partis de l’opposition ont décliné l’offre et brandissent des arguments pour rejeter cette invitation.
L’ambassade de la République populaire de Chine en République gabonaise, Sun Jiwen, a entretenu la presse nationale, le jeudi 15 novembre, sur l’actualité du Parti communiste chinois (PCC) qui vient de tenir son 18e Congrès, avec, à la clé, un nouveau secrétaire général du Comité central destiné à devenir le chef de l’exécutif.
Le chef de l’État gabonais a entamé ce mercredi 14 novembre 2012, sa consultation de concertation avec les formations politiques nationales, autant de la majorité que de l’opposition, concernant la mise en circulation du passeport biométrique, la libre circulation des biens et des personnes, ainsi que le décollage d’Air Cemac dans la zone Cemac.
À la suite du constat, qualifié d’amer, par les membres de la société civile et de la diaspora gabonaise sur la gestion du Gabon par l’actuel président de la République Ali Bongo Ondimba, et « son refus de garantir aux citoyens gabonais l’égalité devant le droit, la liberté, l’intégrité et la propriété », ces derniers viennent de décider de donner un autre ton au projet de la conférence nationale souveraine, réclamé depuis 4 mois.
Le 5e conseil d’orientation de l’Agence nationale des grands travaux (ANGT), s’est tenu le 13 novembre à Libreville sous la présidence d’Ali Bongo. Une réunion qui a enregistré la participation du Premier ministre Raymond Ndong Sima et quelques membres du gouvernement, des membres du cabinet présidentiel et des directeurs généraux des départements budgétaires et financiers.