Cet atelier s’est ouvert à Libreville le 11 juillet 2012 afin de faire aux gouvernants des propositions concrètes pouvant permettre de résoudre l’épineuse question de l’insécurité foncière au Gabon. Née de l’échec de la délimitation du domaine forestier rural sur l’ensemble du territoire qui favorise la situation de fragilité de populations, déjà en proie à une pauvreté toujours croissante, l’atelier sur la tenure foncière s’est achevée le 12 juillet avec l’élaboration d’un rapport et une liste de recommandations.
L’appel lancé, le 10 juillet, par le Premier ministre, Raymond Ndong Sima, pour une réflexion élargie et inclusive sur la gestion du Gabon aux plans politique, économique et social, suscite moult commentaires. Notamment que cette entreprise est déterminée par des pressions reçues à Paris lors du dernier voyage d’Ali Bongo ou encore qu’il s’agit d’une reconnaissance de la crise politique invoquée par l’opposition, mais aussi qu’il pourrait être question d’un aveu de l’état stationnaire du pays.
En visite en Angola, le ministre gabonais des Affaires étrangères, Emmanuel Issoze-Ngondet, s’est entretenu le 10 juillet à Luanda avec Fernando da Piedade dias dos Santos, le vice-président angolais. Les deux personnalités ont notamment évoqué les questions liées à la coopération bilatérale entre leurs pays respectifs.
Les représentants des partis politiques de l’opposition, les membres de la société civile et la diaspora gabonaise de France ont tenu, du 30 juin au 3 juillet dernier, une rencontre dite de Paris visant à trouver des solutions pour sortir le Gabon de ce qu’ils pensent être un crise de trois ans. La synthèse de ces travaux est suivie d’un chronogramme détaillé dont les voies et moyens de déroulement n’ont pas été indiqués.
Au lendemain de la rencontre entre Ali Bongo Ondimba et François Hollande à Paris, le Parti socialiste français a publié un communiqué qui sonne comme le prolongement de celui de l’Elysée. Le texte indique qu’un lobbying de l’opposition gabonaise a eu lieu autour de la rencontre entre les deux chefs d’Etat.
Gangréné par la corruption, une entrave à l’avancée des dossiers importants dans tous les domaines de la vie d’un pays, le Gabon lance très prochainement une étude stratégique nationale de lutte contre l’enrichissement illicite.
Très attendu par les détracteurs de la rencontre qui n’ont eux-mêmes pas été suivis tel qu’annoncé, le communiqué final de l’audience élyséenne d’Ali Bongo, le 5 juillet, est aussi sobre que court. Ce qui ne permet pas de trancher sur le ton que François Hollande voudrait donner aux relations France-Gabon. Indiquant l’inexistence pour lui de la Françafrique, Ali Bongo a parlé d’une rencontre classique.
L’audience de travail qu’accorde cet après-midi François Hollande, nouveau président de la France, à Ali Bongo Ondimba, suscite un activisme politique inter gabonais à Paris, mais aussi une controverse dans la presse française autour de la Françafrique. Morceaux choisis.
Les chefs d’État des pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), se réuniront à Brazzaville dans la première quinzaine du mois de juillet d’après le secrétaire général de l’institution sous-régionale, Antoine Ntsimi.
Des témoignages concordants soutiennent que Gérard Ella Nguéma, secrétaire exécutif de l’Union nationale, a été arrêté par la police judiciaire gabonaise. Pour l’instant, les raisons de cette interpellation sont inconnues de même que le concerné et trois autres personnes qui étaient avec lui restent injoignables.