La FAO, organisation onusienne pour l’agriculture et l’alimentation, vient d’annoncer le lancement d’un projet doté de près de 4 milliards de francs Cfa pour améliorer les systèmes de surveillance nationaux des forêts dans dix pays du bassin du Congo en Afrique centrale.
La lettre adressée au Cocom, durant le sommet Rio+20, par Nicaise Moulombi, président de l’ONG Croissance Saine Environnement, démasque les défectuosités de nombreux aspects de la politique environnementale du Gabon. De quoi se demander à quoi jouent les spécialistes chargés de la matérialisation du pilier Gabon Vert cher au président Ali Bongo. Le Gabon fait-il donc beaucoup de bruit pour rien sur les tribunes environnementalistes mondiales ?
Le Prytanée militaire du Gabon vient d’intégrer le grand club des protecteurs de l’environnement en paraphant ce 20 juillet un partenariat pour l’éducation environnementale avec l’organisation non gouvernementale sud-coréenne, Fondation We Love You et Association Daejayon, actuellement en séjour à Libreville.
Dans le cadre de l’Accord, entre le Gabon et la France, d’une conversion de dettes pour le développement durable, un Comité d’orientation stratégique (COS) bilatéral vient d’être signé. Il devra sélectionner les études et projets financés par les montants issus des conversions de dettes.
Cinq mois après l’annonce du financement par le Japon d’un système d’inventaire des ressources forestières au Gabon, le montant de cette enveloppe a, enfin, été dévoilé. Il s’agit d’un financement non remboursable de plus de 489, 447 millions de francs CFA qui s’inscrit dans le cadre du «Programme de préservation des forêts».
Les populations autochtones et locales d’Afrique centrale réunies autour du Forum international des peuples autochtones d’Afrique centrale (FIPAC), soulignent leur faible implication dans les discussions relatives à leurs droits, à la gestion durable des ressources naturelles. Elles estiment que les décisions de la gestion des ressources naturelles leur sont toujours imposées.
A l’occasion du Grand Prix du Gabon à Libreville (2e phase du championnat du monde de F1 motonautique), du 12 au 14 juillet prochain, le gouvernement organisera une série d’activités visant à sensibiliser le public aux questions environnementales.
La capitale gabonaise abritera, du 2 au 11 juillet, une formation sur l’évaluation des capacités phytosanitaires dans les pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) et de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (Cemac). Cette formation sera dispensée par un expert de la division droit et développement de la FAO pour ce qui concerne les modules destinés aux juristes et par un expert du secrétariat de la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV). Ils seront assistés par un consultant international spécialisé dans la protection des végétaux.
Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, a procédé au cours de cette matinée du côté de la Cité de la démocratie de Libreville, à la destruction de cinq tonnes d’ivoire issues des activités de chasse illégales et saisi par les agents du ministère des Eaux et Forêts et de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN).
La validation, par les autorités gabonaises, de la future stratégie nationale d’adaptation du littoral face aux changements climatiques en zone côtière, semble éminente au regard des échanges animés depuis quarante huit heures déjà à Libreville.