Cancer de la prostate : «N’attendons pas qu’il soit trop tard», exhorte le Doyen des juges constitutionnels
Au nom du patron de l’institution, Christian Bignoumba Fernandes, Doyen des juges à la Cour constitutionnelle, a invité ses collègues et ses collaborateurs à opter pour le dépistage du cancer de la prostate pour éviter toute complication en cas de maladie. Un atelier de sensibilisation, le deuxième du genre, a été organisé dans cette optique, vendredi.
Animé par des experts du domaine médical, à l’instar du Pr Stevy Ndang Ngou, représentant le ministère de la Santé, un atelier de sensibilisation sur les cancers masculins et particulièrement sur celui de la prostate a été organisé, vendredi 1er décembre à la Cour constitutionnelle. Représentant le patron des lieux, le président Dieudonné Aba’a Owono, le Doyen des juges constitutionnels n’a pas manqué l’occasion pour exhorter ses collègues et ses collaborateurs à préconiser la prévention plutôt que le traitement de cette maladie dont il a rappelé qu’elle est «le premier cancer masculin au Gabon» qui se manifeste par «une évolution insidieuse, dissimulée, sans symptômes majeurs».
Aussi estime-t-il que «le dépistage volontaire est la seule arme qui peut amener à lutter contre ce tueur perfide, redoutable et silencieux». «N’attendons pas qu’il soit trop tard pour réagir. Faisons-nous dépister !» a invité Christian Bignoumba Fernandes qui a néanmoins indiqué que «le cancer de la prostate n’est pas une fatalité [mais que] c’est la négligence face aux petits signes d’alerte qui le favorise».
Organisé sous l’égide du président de l’institution, cet atelier de sensibilisation au cancer de la prostate est le deuxième du genre à la Cour constitutionnelle. «Cette rencontre d’envergure sociale et médicale a pour but d’informer, d’expliquer, d’orienter et surtout d’exhorter le personnel masculin de la Cour constitutionnelle à se faire dépister ; de même qu’elle vise à inciter le personnel féminin à s’investir dans des actions de sensibilisation de son entourage afin de permettre au plus grand nombre d’être édifié sur ces pathologies sournoises», justifie le Doyen des juges constitutionnels.
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