La Confédération africaine de football (Caf) a effectué une visite de travail à Libreville, où elle a procédé, le 12 octobre courant, au démarrage effectif de la préparation de Coupe d’Afrique des Nations 2017.

Issa Hayatou lors de la désignation du Gabon comme pays organisateur de la phase finale de la Can 2017. © D.R.

Issa Hayatou lors de la désignation du Gabon comme pays organisateur de la phase finale de la Can 2017. © D.R.

 

Un message de plus à l’endroit des détracteurs de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2017, avec la visite à Libreville, du président de la Confédération africaine de football (Caf). Issa Hayatou est, en effet, dans la capitale gabonaise depuis 48 heures, où il a procédé, le 12 octobre courant, au démarrage effectif, en accord avec le comité local d’organisation, de la préparation de cette compétition. «La Confédération africaine de football n’a aucun doute quant à l’organisation, avec le succès escompté, de cette édition 2017 de la Coupe d’Afrique des Nations», a lancé le vice-président de l’institution en ouverture de la conférence de presse tenue à cet effet. «L’organisation de la Can a bien démarré depuis ce matin et les différentes commissions entrent en action dès maintenant», a poursuivi Almany Kabèlè. Emmené à se prononcer sur les inquiétudes autour, notamment, des infrastructures, le président par intérim de la Fédération de football association (Fifa) a été formel : «Il ne peut y avoir d’inquiétudes ! Nous le disons par expérience», a-t-il affirmé, s’appuyant notamment sur la volonté politique des autorités gabonaises, qui doit être «source de fierté».

Selon le conférencier, les autorités locales lui ont assuré qu’au plus tard en octobre 2016, les stades d’Oyem et de Port-Gentil seront prêts et livrés au comité local d’organisation pour être mis à la disposition de la Caf. «Au-delà des stades de compétition, il y a également les stades d’entrainement : ceux qui doivent être remis à niveau et ceux qui doivent être construits. Tout cela est projeté, les financements sont obtenus, les entreprises adjudicataires pour la réalisation de ces travaux sont connus, ainsi que les délais d’exécution. Il n’y a pas à s’inquiéter, nous faisons confiance aux autorités gabonaises pour la mise en place de ces infrastructures», a déclaré Almany Kabèlè. Conforté en cela par le fait qu’à Libreville et Franceville, des infrastructures (aéroports, hôtels et stades) existent déjà, il a poursuivi : «nous avons jeté aujourd’hui les bases du démarrage effectif de la préparation de la Can au Gabon, il faut laisser aux gens le temps d’évoluer sur les chantiers». Et d’annoncer que «la prochaine visite d’inspection interviendra en mars 2016».

Almany Kabèlè a par ailleurs balayé du revers de la main, toute possibilité de désistement du Gabon dans l’organisation de la compétition, comme lors de la précédente édition au Maroc, qui s’est finalement déroulée en Guinée Equatoriale. «Cette issue n’est pas envisagée au niveau de la Caf. Nous faisons entièrement, pleinement et totalement confiance au Gabon. Parce que nous avons bâti un premier partenariat avec ce pays et ses autorités, qui se sont engagés à organiser une Can alors qu’en 2009, il n’y avait aucune pierre sur le site du stade de l’Amitié et sur celui de Franceville», a-t-il lancé. «Fort de cette expérience, nous n’avons aucune raison de douter du Gabon, du peuple gabonais, de son gouvernement et du président de la République. Nous savons que la jeunesse africaine vivra bel et bien sa plus belle fête sportive avec la Can 2017», a assuré Almany Kabèlè.

Cette conférence de presse a été précédée d’une séance de travail entre les membres de la Caf et le comité local d’organisation, au cours de laquelle nombre de points ont été passés en revue. Notamment les différents sites, conformément aux propositions du comité local, Libreville avec deux stades, Oyem, Port-Gentil et Franceville ; le calendrier, la mise en place des horaires idéaux, que ça soit par rapport à la télévision ou à la population gabonaise ainsi que le plan de promotion de la Can.

«Nous avons également parlé des aspects de communication, infrastructurels, de transport, de déplacement, de visa, de douanes. Mais également des aspects médicaux avec la sélection des hôpitaux. Tous les éléments clés qui permettent donc d’organiser un tournoi de standing mondial, qui soit vraiment à un niveau équivalent à une coupe du monde», a détaillé le secrétaire général de la Caf. «Nous sommes donc très ambitieux et optimistes par rapport à l’état de préparation, sachant également que l’expérience acquise en 2012 a permis d’avancer par rapport à cet aspect-là», a confié Hicham El Amrani.

Une commission d’organisation de la Can se tiendra à cet effet dans quelques jours au Caire, en Egypte, pour approuver certains aspects qui permettraient à la Caf et au comité local de travailler main dans la main dès maintenant. A la suite de son secrétaire général, le président de la Caf a par ailleurs insisté sur le fait que les travaux du jour se sont suffisamment appesantis sur l’aspect affluence dans les stades de football. «Pendant la Can, le Gabon jouera sur un seul site, celui qui sera choisi par le Gabon. Au-delà du site sur lequel évoluera le Gabon, il faut que les trois autres sites connaissent la même affluence. Cet aspect de remplissage des stades a fait l’objet d’un très long débat, qui se poursuivra entre le gouvernement, le comité local d’organisation et les autorités des localités qui vont abriter la Can 2017», a conclu Almany Kabèlè.

 

 
GR
 

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