Les acteurs de la société civile gabonaise à travers les plateformes «Gabon ma terre mon droit (GMTMD) et le Réseau des organisations de la société civile pour l’économie verte en Afrique centrale (Roscevac), réfléchissent depuis le 7 février 2020, sur l’élaboration d’une méthodologie efficace de cartographie participative dans le cadre du projet Cafi.

Réflexion des OSC autour d’une méthodologie de la cartographie participative. © Gabonreview

 

L’organisation non gouvernementale Brainforest a lancé, le 7 février à Libreville, les activités du projet de contribution/plaidoyer de la société civile pour le développement d’une méthodologie efficace de cartographie, dans le cadre de l’Initiative des forêts d’Afrique centrale (Cafi). Ce projet de la société civile gabonaise se fait à travers les plateformes «Gabon ma terre mon droit» et le Réseau des organisations de la société civile pour l’économie verte en Afrique centrale.

Prévues sur trois mois, l’activité de développement d’une méthodologie efficace de cartographie devant permettre l’élaboration, l’adoption et la mise en œuvre de manière transparente et participative d’un plan national d’affectation des terres (PNAT). Les travaux ont démarré avec un atelier d’information de la société civile et d’actualisation du plan de travail.

Il a essentiellement été question pour la quinzaine de participants de s’imprégner des enjeux de la cartographie participative comme outil de sécurisation des droits fonciers coutumiers; d’élaborer de manière participative et interactive un plan de travail qui tienne compte du déroulement des activités du projet Cafi. Mais également de mieux comprendre le financement obtenu du Rights research institute (RRI) et les objectifs à atteindre dans ce cadre.

«Par rapport à cette initiative au niveau national, il est important que la société civile puisse se mobiliser et s’organiser, de sorte que quand le processus sera déclenché au niveau national que la société civile sache exactement dans quelle direction il serait souhaitable d’aller, si on veut réaliser une cartographie participative efficace. Nous travaillerons pendant trois mois à documenter les différentes approches méthodologiques de cartographie participative qui seront présentées à la société civile. Celle-ci fera un travail de synthèse et de validation de la méthodologie ou des éléments qu’elles pensent être pertinentes et qui devront nécessairement se retrouver dans une approche efficace de cartographie participative», a expliqué le coordonnateur des programmes à Brainforest, Martial Djinang.

Les cartes participatives représentent des informations spatiales à différentes échelles. Elles peuvent notamment afficher des informations détaillées sur la disposition et les infrastructures des villages (routes, transports ou localisation des habitations individuelles, etc.). Elles peuvent également aider à représenter un grand espace (ensemble des zones d’utilisation traditionnelle d’une communauté, avec les informations relatives à la répartition des ressources naturelles et les délimitations territoriales, etc.)

L’usage de la cartographie participative permet de prévenir, minimiser et régler les conflits qui peuvent naitre entre les communautés et les autres acteurs du secteur forestier.

 
GR
 

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