BVMAC : première cotation de la SCG-Ré prévue le 26 janvier 2023
La première cotation de la Société commerciale gabonaise de réassurance (SCG-Ré), admise au compartiment des actions de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC), aura lieu le jeudi 26 janvier prochain, en vertu d’un accord exceptionnel de la Commission de surveillance des marchés de l’Afrique centrale (Cosumaf).
Près de 10 ans après l’introduction en bourse de la société Siat Gabon, la Société commerciale gabonaise de réassurance (SCG-Ré) s’apprête à rejoindre la Bourse des valeurs mobilières d’Afrique centrale (BVMAC), au terme d’une opération d’émission d’actions nouvelles devant permettre une augmentation de 25% de son capital social. La filiale du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) portera ainsi à sept le nombre d’émetteurs inscrits à la cote.
La cloche de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale s’apprête à sonner pour acter et donner le top du démarrage de cette première cotation de la Société commerciale gabonaise de réassurance, qui sera admise au compartiment des actions. Prévue le 26 janvier 2023, à Douala au Cameroun, cette opération fera du réassureur gabonais, la première compagnie d’assurance de la Conférence interafricaine des marchés d’assurance (Cima) à être coté en bourse aussi bien en zone de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) qu’en zone Cemac.
Selon la BVMAC, l’intégralité des titres émis par la «SCG-Ré » sur le marché primaire, est de l’ordre de 250 000 actions. Celles-ci seront admises sur le compartiment «A» de la cote permanente de la Bourse. Et la procédure d’introduction retenue pour la première journée de cotation est l’offre à prix ouvert avec un cours de référence fixé à 20 000 FCFA.
En effet, pour la SCG-Ré, cette introduction en bourse vise à arrimer le capital social de la société à la moyenne des réassureurs de la zone Cima soit 15 milliards de francs CFA ; donner une dimension régionale à la société par l’entrée de nouveaux investisseurs sous régionaux ; répondre à l’obligation communautaire de la République gabonaise de céder ses actions dans les entreprises exerçant dans la zone Cemac sur le marché financier sous régional ; favoriser le développement commercial en Afrique par l’ouverture des bureaux de souscription en Afrique Australe et en Afrique de l’Ouest ; augmenter les capacités de rétention issues de celle des fonds propres.
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