Le vendredi 1er juillet 2022 dans la matinée, une vidéo mettant en scène un braquage terrifiant devant un militaire impuissant a largement été diffusée sur les réseaux sociaux. On y voit trois hommes maltraiter et dépouiller un citoyen, le menaçant d’un poignard. Dans la même journée, à la suite de l’annonce de l’enquête ouverte par le ministère de l’Intérieur, six jeunes hommes présentés comme les braqueurs présumés ont été interpellés au petit marché du PK6.

Les six jeunes hommes arrêtés après le braquage du «petit marché du PK6». © D.R.

 

Leur matériel de travail et les habits que certains portaient au moment du forfait. © D.R.

Spécialistes de braquage, agression et vol à main armée, écumant les quartiers PK6, PK7 et Nzeng-Ayong, six jeunes gabonais dont l’âge varie entre 18 et 24 ans ont été arrêtés, le 1er juillet par les Forces de sécurité. Leur interpellation faisait suite à une vidéo spectaculaire, devenue virale sur les réseaux sociaux, dans laquelle on voit trois braqueurs dépouiller un citoyen. Ce scénario, digne d’un film hollywoodien, se déroulait au PK6 devant un homme en tenue, visiblement un militaire impuissant.

À la suite de ce drame qui aurait pu coûter la vie à ce citoyen, et surtout face à l’audace de ces malfrats ne craignant nullement le militaire, le ministère de l’Intérieur a immédiatement ouvert une enquête. Les services de police ont dépêché sur le terrain des éléments de la direction de la Sûreté urbaine. 

«Au cours des investigations, ces derniers ont été intrigués par des traces de sang conduisant vers une maison abandonnée. Les agents de police y ont retrouvé des vêtements maculés de sang, correspondant à ceux portés par les braqueurs au moment de la commission de l’acte». «Ils ont ainsi procédé à l’interpellation de six  individus en possession d’armes blanches, tous de nationalité gabonaise et dont l’âge varie entre 18 et 24 ans, tous connus des fichiers de la Police pour des faits similaires».

Le procureur de la République a été saisi. Les mis en cause devront répondre de leurs actes. Sauf que cela ne convainc pas les internautes qui, commentant sur la page Facebook de la Préfecture de police de Libreville, émettent des doutes. «J’ai retenu qu’ils sont tous connus des fichiers de la Police pour des faits similaires. Ça veut dire qu’ils étaient libres malgré les forfaits commis ? Si la justice avait fait son travail, on devait éviter ce braquage et certainement beaucoup d’autres», a fait remarquer un internaute qui espère «qu’ils seront mis hors d’état de nuire cette fois-ci, et pendant bien longtemps».

Ce commentaire résume à lui seul les autres commentaires qui ne demandent que l’application stricte de la loi face à ces «jeunes constituant désormais un fléau dans la société». 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. yummy dit :

    Ils vont bien se faire péder à sans famille

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