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Boulevard Triomphal : 9 mois pour réhabiliter 3 kilomètres
Annoncés depuis plusieurs années sans qu’ils n’aient jamais abouti en dépit de quelques colmatages par endroits, les travaux de réhabilitation du boulevard Triomphal à Libreville viennent d’être lancés. Pour la remise en état de ce tronçon de 3 kilomètres, l’entreprise Socoba EDTPL prévoit une perturbation de la circulation pouvant durer au moins 9 mois.
Les travaux de réhabilitation du boulevard Triomphal vont enfin reprendre (photo d’archives). © D.R.
Après des millions engloutis, des promesses faites dont les usagers ont longtemps attendu la matérialisation, des faux départs et de nombreuses mises en garde des populations et des automobilistes face au danger qui les guettaient, les travaux de réhabilitation du boulevard Triomphal à Libreville ont officiellement été lancés lundi 15 mars. Beaucoup espèrent que cette fois, c’est la bonne.
Au ministère des Travaux publics, on semble en tout cas convaincu que rien ne viendra à nouveau compromettre l’aboutissement de ce chantier sur une des plus vieilles infrastructures routières du pays (44 ans). Comme pour se donner toutes les chances d’y parvenir, l’État gabonais s’est débarrassé de Colas, l’entreprise choisie pour effectuer les travaux il y a quelques années. Les autorités semblent faire confiance à Socoba EDTPL. Celle-ci prévoit de livrer le chantier dans un délai de 9 mois. Pour rappel, le boulevard Triomphal est long de 3 kilomètres. Certains trouvent ce délai trop long pour une si courte distance.
En réponse, l’entreprise indique qu’elle procèdera en deux phases : le remplacement en matériaux définitifs de l’ouvrage hydraulique en face du Sénat et le remplacement des couches de revêtement. Ce qui occasionnera une perturbation de la circulation déjà vécue dans la capitale depuis lundi. Avec le couvre-feu, cette situation est loin de plaire aux usagers.
Ministre des Travaux publics, Léon Armel Bounda Balonzi s’est toutefois permis quelques conseils : «Pour une meilleure organisation du chantier et d’une exécution optimale desdits travaux de renouvellement de cette voirie très fréquentée, il est conseillé vivement aux usagers, pour cette première phase des travaux, d’emprunter les voies de derrière l’Immeuble du 2-Décembre (Primature) et le Sénat, conduisant vers les quartiers Cocotiers et le ministère de la Fonction publique, pour les déplacements entre les feux tricolores de l’hôtel des Affaires étrangères et le rond-point de la Démocratie, conformément au plan de circulation mis en place sur site par l’entrepreneur.»
9 Commentaires
En 9 mois,Socoba EDTPL aura le temps de realiser et de s’apercevoir qu’ils pourront toujours courrir derrière le paiement de leurs factures.
Qu’en sera t’il de la transgabonaise ? A Ntare Nzame !!
Dans le pays là on travaille jamais la nuit pour les routes ?, pourtant avec le couvre feu là, les travaux peuvent se faire la nuit et aller plus vite, car 9mois pour 3km ?,AKOURE avait on dirait.
1an=1km. 9mois pour 3 km c’est une véritable innovation !
Pourquoi ne pas donner ce marché aux chinois? A qui appartient Socoba?
Ce pays ne sera jamais construit, tant que les marchés des grandes infrastructures, structurants seront confiées à des boîtes comme SOCOBA. Voilà une boîte qui n’a pas d’ingénieurs hautement qualifiés. On y trouve des petits Blancs Français reconvertis pour la plupart, et sans réel bagage dans le BTP. Le boulevard triomphal a 44 ans d’utilisation, citez-nous un seul ouvrage construit par SOCOBA dans ce pays qui soit resté 10 ans en service sans défaut ou faille. C’est vraiment là le drame de ce pays. On donne tout à la famille BONGO, laquelle ne se préoccupe pas du retard que prend le pays dans son développement. Tout ce qui importe ces chanceux des péripéties de l’histoire c’est amasser l’argent public par tous les moyens et pérenniser leur pouvoir. Les chinois auraient réalisé ces travaux en un laps de temps au moins 2 fois plus court et avec une qualité très largement au dessus du bricolage que va réaliser SOCOBA. Souvenez-vous des échangeurs simplifiés sur la voie expresse ou la structure des poteaux avaient été remis en cause par une expertise locale. Comment une entreprise BTP digne de ce nom pouvait en arriver là. Socoba, c’est pas boîte de BTP valable, ce sont des machins de la France-Afrique, l’héritage toxique de papa OMAR. Les BALOCHE et autres peuvent continuer d’en profiter, ont-ils torts, certainement pas.
Dommage pour le Gabon
Que la bouche ! BANDE DE BRAS CASSES !
Bjr. Tchouoo 1ans = 1km le gabonais aussi avec la longue bouche. Amen.
J’espère que là le pays fera taire l’opinion publique sur le manque de convictions de l’ETAT