Le gouvernement envisage la mise en place d’un Comité d’évaluation des politiques publiques. Le ministre en charge de la Promotion de la bonne gouvernance l’a annoncé à l’issue d’un Conseil de cabinet le 1er décembre.

Les membres du gouvernement lors du Conseil de cabinet. © Primature Gabon

 

Le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda a présidé le 1er décembre, un Conseil de cabinet interministériel consacré à la promotion de la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption. Occasion pour le ministre en charge de ce secteur de présenter au chef du gouvernement sa feuille de route. «Le président de la République tient beaucoup à la bonne gouvernance et à la lutte contre la corruption. C’est pour cette raison qu’un ministère a été dédié spécialement à la bonne gouvernance et à la lutte contre la corruption», a déclaré Francis Nkéa. «En exécution de ses instructions, madame le Premier ministre a convoqué un Conseil de cabinet pour que nous essayons de lui donner connaissance de notre feuille de route et qu’après discussion, elle puisse donner des correctifs», a-t-il ajouté.

Concrètement, dans un contexte de défiance entre citoyens et responsables publics du fait de l’inefficacité des politiques publiques, le ministère de la Promotion de la bonne gouvernance va jouer un rôle central, en proposant des analyses fiables pour éclairer le débat public et la décision et ainsi mesurer les effets de ces politiques. «On envisage de mettre en place un comité de l’évaluation des politiques publiques», a annoncé Francis Nkéa. «Nous avons obtenu en matière de bonne gouvernance une place privilégiée dans la sous-région»  a-t-il révélé.

Le dernier rapport Afrobaromètre place le Gabon à la première place dans la sous-région Cemac et à la 21e dans le continent africain. «S’il est vrai que nous bénéficions de ces places privilégiées, il n’en demeure pas moins qu’on a encore des efforts à faire. C’est un peu ce qui motive la réunion qui a consisté à revoir toutes les questions relatives à la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, et si possible d’apporter des correctifs nécessaires», a-t-il expliqué.

Selon la Primature, «la tâche confiée à ce ministère est complexe en raison de deux constats majeurs à savoir, le caractère embryonnaire d’un ministère à qui il faut donner non seulement une âme mais aussi une vie, d’une part, le caractère sensible des missions qui lui sont confiées, d’autre part». Le chef du gouvernement a «donné des orientations en droite ligne des instructions du président de la République, qui met un accent particulier sur les questions de bonne gouvernance».

 
GR
 

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