Biens mal acquis : Sonia Rolland mise en examen
L’ancienne reine de la beauté franco-rwandaise, Sonia Rolland, a été mise en examen pour recel de détournement de fonds publics, de corruption et d’abus de biens sociaux, le 30 mai. En cause : un appartement parisien situé dans le XVIème arrondissement de Paris offert par Omar Bongo en 2003, dont les conditions d’acquisition suscitent l’intérêt de la justice.
Déjà entendue en audition libre par l’Office central de répression de la grande délinquance financière (OCRGDF), en janvier 2021, la Miss France 2000, Sonia Rolland, vient d’être mise en examen pour recel de détournement de fonds publics, de corruption et d’abus de biens sociaux. L’ancienne reine de beauté de 41 ans serait mêlée bien malgré elle à l’affaire dite des «biens mal acquis» de l’ancien président du Gabon.
En effet, Omar Bongo a offert en 2003, un appartement de 524,7 millions de FCFA à l’ancienne Miss France. La mise en examen de Sonia Rolland fait suite à celle de 4 des enfants d’Omar Bongo, eux aussi accusés de recel de détournement de fonds publics, corruption active et passive et abus de biens sociaux après avoir hérité de leur père. Selon Maître Charles Morel, avocat de l’ancienne reine de la beauté française âgée de 41 ans aujourd’hui, sa cliente est tombée dans le panneau par naïveté, comme toute personne de cet âge le ferait. «Ma cliente était âgée de 22 ans, elle sortait d’une période où elle était projetée dans un univers dont elle ignorait tout. Elle s’est expliquée dans le détail sur les conditions d’obtention de ce cadeau qu’elle n’a pas sollicité. Elle reconnaît avoir fait preuve de naïveté, mais conteste toute infraction. À aucun moment, elle n’a eu connaissance de l’origine des fonds, ni du montage financier, elle a fait entièrement confiance au notaire ».
Couronnée Miss France en 2000, Sonia Rolland, dans la foulée de sa victoire, avait été invitée à plusieurs reprises en Afrique et s’était notamment rendue au Gabon, où elle avait rencontré Edith Bongo, la femme du président Omar Bongo avec qui elle s’était liée d’amitié. Lors d’un dîner avec le couple présidentiel, Edith Bongo lui avait fait part de son envie de lui faire un cadeau. Un notaire parisien l’avait alors contacté en 2003 pour lui annoncer la nature de ce cadeau, un appartement dans le 16e acquis pour plus de 640 000 euros. Selon son conseil, « elle reste totalement innocente des faits qui lui sont reprochés jusqu’à la clôture de ce dossier ».
9 Commentaires
524,7 millions de FCFA, vous imaginez combien d’écoles on aurait pu construire avec ça? Et ce n’est que pour la petite Sonia Rolland, que dire des gros morceaux? Après ça on vient nous dire gnagnagna gnagnagna gnagnagna gnagnagna gnagnagna gnagnagna gnagnagna… »Dieu ne nous a pas donné le droit de faire du Gabon, ce que nous sommes en train de faire ». Foutaise.
Mon cher Mezzah,
« Dieu ne nous a pas donné le droit de faire du Gabon, ce que nous sommes en train de faire ». On appelle ça du pure cynisme, froid, digne de la franc-maçonnerie. On regarde son peuple comme un instrument avec lequel on peut jouer. Mobutu qui avait été complice de la mort de LUMUMBA avait tenté de se disculper auprès des Zaïrois en essayant de présenter ce dernier comme un martyr, un héros national que l’ancienne puissance coloniale avait décidé d’éliminer. Il oublia de dire que cet assassinat eu lieu avec son entière complicité. La grande gabegie financière au Gabon a bien eu lieu du vivant et du règne de papa OMAR, le grand chef. Se croyant malin, à la fin de sa vie au lieu de reconnaître son échec, il préféra duper la population en y associant ses « serviteurs » au triste constat qu’il reconnu. Il pensait que le peuple n’a pas de mémoire, c’est ça instrumentalisé son peuple. C’est la marque des dictateurs minables.
les BONGO devraient avoir un peu honte quand on voit tout le gâchis qu’ils ont fait avec les deniers publics, totalement incapables de mettre sur la voie du développement un si petit pays, doté de ressources abondantes.
La jouissance aveugle, l’incompétence et la médiocrité longtemps entretenu ont conduit le pays là où il se trouve aujourd’hui. Tout cela avec la bénédiction des pdgistes qui au passage continuent de ramasser qqs miettes que laissent tomber le clan pour se maintenir aux affaires.
Qu’est-ce qui peut expliquer qu’on offre à quelqu’un n’ayant rien fait pour la pays un appartement de 524 millions avec l’argent public ?
Tant que le système BONGO-PDG vivra point de salut pour le Gabon. Chaque Gabonais au fond de lui le sait. Le problème est de savoir comment agir pour tuer ce machin? c’est ça la question. Elle trouvera bien réponse un jour, faut l’espérer.
Sonia, quel service tu as rendu au Gabon et aux gabonais pour que Bongo te donne un tel cadeau qu’il n’aurait jamais donné à un gabonais qui voue sa vie au service de notre administration, de notre sport, de notre culture comme nos propres miss comme nos miss à nous, nos chercheurs, ingénieurs, entrepreneurs, artistes, sportifs, cet. Tu as été sur son lit ou quoi?
bien évidemment elle a dû le satisfaire au lit pour obtenir un tel cadeau
Les anciens disaient : « Sapiens nihil affirmat quod non probet ». Il est vrai que la sagesse ne court pas toutes les rues. Pourquoi voir le mal partout ?
Bonjour,
Décidément, on en apprend tous les jours. La vraie question à poser est savoir si l’ancienne miss a déclaré fiscalement le don reçu. Quant à l’origine du cadeau, il est tout à fait évident que si on devait se poser des questions sur l’origine des dons qu’on reçoit, on devrait alors dire adieu aux dons. Tout est relatif : le montant est vraiment important pour un pauvre mais que représente-t-il pour un milliardaire potentiel ? Et si ce procès cachait autre chose ?
RFI cité comme copropriétaire de la sci à hauteur de 25% l’aide de camp d’Omar
. On parle bien d’un certain homme devenu Général tout puissant depuis…ça devient chaud….
Vous êtes rigolos.
Vous vilipendiez la méchante puissance coloniale et ses ingérences dans la politique africaine, mais les biens mal acquis sont poursuivis en France, pas chez vous, parce que chez vous c’est l’impunité totale.
Ce qui est curieux dans cette histoire c’est pas la partie fiscale, ni celle de l’attitude patrimonialiste de Bongo, mais que ce soit sa femme qui fasse d’entremettrice entre son mari et la miss qu’il voulait remercier de ses services pour LA NATION.
La France est un des rares pays ou les propriétaires de biens mal acquis sont poursuivis en justice.
Comme le dit Mamadou, au gabon, pas de bruit autour de ça!!!!