Dans une intervention à l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation et de la faim dans le monde, Maître Paulette Oyane, avocate et présidente du Comité des droits de l’homme au Gabon, a donné son analyse sur le désastre agricole gabonais. Une opinion politiquement engagée, certes, mais qui a le mérite de rappeler que la volonté politique est le terreau d’une alimentation saine et suffisante, tout comme celui de la misère et de la faim.
Personne ne remet en cause la volonté du président de la République de faire de Libreville une ville moderne et accueillante, mais le moins que l’on puisse remarquer, c’est que rien ne va dans ce sens. Entre des grands travaux dont on ne voit pas le bout et de petites opérations qui multiplient incompétence, amateurisme et fumisterie, Libreville ressemble de plus en plus à un chantier sans queue ni tête.
Après son discours de Dakar, applaudi poliment mais surtout marqué par des poncifs sur les droits de l’homme et la démocratie, François Hollande n’a pas reçu un accueil très chaleureux au XVe Sommet de la francophonie de Kinshasa. Il faut dire que ses remarques acerbes sur le régime de Kabila n’ont pas facilité la tâche des diplomates français.
Les gabonais avaient pourtant bien débuté le match avec quelques beaux tirs d’Aubameyang. Mais leur faiblesse en défense, et particulièrement dans les buts, permettra au Togo de se gagner 2-1 et d’accéder à la phase finale de la CAN 2013. Cette fois-ci, la Fegafoot ne pourra pas accuser le trio arbitral qui n’a rien eu à se reprocher. Les gabonais étaient simplement trop sûrs d’eux pour gagner.
Ce fût un beau discours. Un discours de rupture, un discours de franchise… un discours calme et sans violences. Certes, 5 ans après celui de son prédécesseur, tout le monde s’attendait à entendre «le changement» et ce dernier était indéniablement au rendez-vous. Mais pas forcément aussi radical, pas forcément aussi visionnaire que la première écoute pouvait le laisser penser.
La Représentante de l’Union européenne (UE), Cristina Martins Barreira, et cinq ambassadeurs accrédités au Gabon ont échangé, le 10 octobre, avec le Premier ministre gabonais, Raymond Ndong Sima. La rencontre a permis de discuter des questions économiques, des stratégies de développement, du dossier des réfugiés Congolais et de l’amélioration de la gouvernance démocratique avec l’introduction de la biométrie dans le système électoral gabonais.
Alors que les rapports semestriels se suivent et se ressemblent, élogieux, sur les résultats économiques de la politique d’émergence du gouvernement, les banques étrangères et les fonds d’investissements sont beaucoup moins enthousiastes.
Le parquet de Lisieux, siège de Plysorol jusqu’à sa liquidation le 6 septembre dernier, a annoncé l’ouverture d’une enquête sur la spoliation de 600 000 hectares de forêts gabonaises au profit du propriétaire de l’entreprise, Ghassan Bitar. Ces droits, acquis après la Seconde Guerre mondiale par la société Leroy, ancêtre de Plysorol, ont en effet été retirés à l’entreprise pour être ensuite redonnés à son nouveau propriétaire, mais à une autre de ses entreprises, Bitar Gabon.
L’irruption de la société civile, ou tout du moins de mouvements se réclamant d’elle, dans la vie politique gabonaise n’est pas un hasard. C’est une tendance forte dans le monde, appuyée et même incitée par la plupart de grandes organisation internationales. Active au travers d’un discours prônant démocratie, transparence et développement durable, elle s’installe à une place qui ne lui était pas dévolue auparavant : la politique.