Profitant de son intervention à la deuxième édition de l’African citizens’ summit, organisé en marge du New-York Forum Africa, la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a officiellement lancé, le 28 août à Libreville, un Fonds francophone en faveur de la créativité dans les domaines de l’informatique et les télécommunications.  

Michaëlle Jean à l’African citizens’ summit, le 28 août 2015. © ny-forum-africa.com

Michaëlle Jean à l’African citizens’ summit, le 28 août 2015. © ny-forum-africa.com

 

Parce que «le numérique est indispensable, non seulement comme outil de transformation sociale, mais aussi par sa force de mobilisation pour les jeunes et les femmes», Michaëlle Jean a lancé officiellement le Fonds francophone pour l’innovation numérique. Ce fonds permettra de mettre la créativité numérique au service de l’innovation socio-économique, en réponse aux besoins des pays en développement. Initié en faveur de cinq pays de l’espace francophone – le Gabon, le Sénégal, le Maroc, le Bénin et Haïti -, ce fonds «pourra contribuer au renforcement des capacités entrepreneuriales des jeunes professionnels tout en appuyant les politiques publiques des Etats et gouvernements concernés», a indiqué la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie. «Le Fonds francophone pour l’innovation numérique représente l’aboutissement de plus d’une dizaine d’années d’engagement de l’OIF en matière de soutien à divers projets numériques», indique un communiqué de l’OIF.

Présentant l’initiative lors de son intervention au cours de l’African citizens’ summit, organisé en marge du NYFA, le directeur de la Francophonie numérique a indiqué qu’elle s’appuiera notamment sur les «innovathons», un ensemble de concours organisé sur le thème «Cités francophones durables». «Il s’agit d’une sorte de marathon d’innovations pour susciter la création d’applications numériques dans un temps limité. C’est donc un défi à la jeunesse gabonaise et celle des pays concernés que nous lançons», a-t-il expliqué, non sans indiquer que les différentes innovations, qui doivent se faire dans le domaine du développement durable sont soumises à une durée de 55 heures, du 5 au 8 novembre prochain. «On imagine déjà que les jeunes Gabonais sauront se rappeler de ce nombre, d’autant que le pays a récemment célébré le 55e anniversaire de son indépendance», plaisanté Eric Adja. L’OIF indique, par ailleurs, que les lauréats de ces concours bénéficieront d’un accompagnement en incubateur pour leur permettre de perfectionner et de commercialiser leurs applications.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Roberto dit :

    Bel effet d’annonces, belle communication. Attendons le suivi et l’évaluation…….

    • Jean Charles mba dit :

      tu es responsable de tes dires. Sache que le développement est un processus qui est d’abord pensé et non incanté. La traçabilité est là et c’est l’important. L’avantage avec le PSGE est qu’il existe un fil conducteur qui allège la tâche aux investisseurs.

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