Athlétisme : Le Gabon toujours interdit de compétitions internationales

Privé de compétitions internationales depuis avril 2014, le Gabon ne devrait pas regagner les pistes d’athlétisme de sitôt, sa suspension ayant été prolongé par la l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (IAAF).

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Alors qu’il se racontait à Libreville que la sanction du Gabon par l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (IAAF) était en voie d’être levée, il n’en sera finalement rien. Au contraire, la sanction du pays a été maintenue par l’organisme international lors de son dernier congrès, le 19 août à Pékin. L’IAAF avait suspendu le Gabon en avril 2014 suite au refus des autorités du ministère de la Jeunesse et des Sports de réhabiliter le bureau directeur de la Fédération gabonaise des associations d’athlétisme (Fegaa) qu’elles ont dissoute pour le remplacer par un Comité ad hoc. Prenant fait et cause pour le nouveau président de la FGAA, le ministère des Sports avait retiré l’agrément technique à  l’ancien bureau fédéral dirigé par Marcel Paraiso, accusé de manquer d’ambition pour l’athlétisme gabonais. Il y a quelques semaines, le Gabon annoncait que cette suspension était à l’étude à l’IAAF, affirmant par ailleurs que ses athlètes devaient prendre part aux prochains jeux africains, prévus en septembre prochain à Brazzaville, Congo.

Les athlètes gabonais ne devraient donc pas prendre part à cet événement. De même, cette suspension prive la sprinteuse gabonaise, Ruddy Zang Milama (11’03 meilleur chrono au 100 m), d’une nouvelle participation aux prochains championnats mondiaux d’athlétisme prévus du 22 au 30 août 2015 à Pékin (Chine). La concernée appréciera alors que près d’un mois avant, l’athlète avait lancé un message poignant en direction de la communauté sportive gabonaise en vue du règlement du contentieux avec l’IAAF. «Si on aime tant le Gabon, alors qu’on fasse table rase de tout, et on avance. Les petites incompréhensions sont du domaine du diable qui aime les mauvaises choses. Faisons la paix, car la guerre ne profite à personne. La paix amène les résultats performants. Que les nouveaux athlètes ne se découragent pas», avait lancé Ruddy Zang Milama.