La compagnie Assurances du Gabon (AG) a rompu le silence, un an et demi après la sanction dont elle fait l’objet à travers Jean de Dieu Brice Enguenya, un de ses principaux promoteurs. Donnant des explications sur les motifs de cette sanction, la compagnie d’assurances regrette surtout le silence du Conseil des ministres de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (Cima) dans ce dossier, malgré le recours introduit par Jean de Dieu Brice Enguenya.

AG Assurances se défend plusieurs mois après la sanction «injustifiée» que lui a infligée la Cima. © Facebook

 

Plus d’un an et demi après la sanction prononcée à son encontre par la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (Cima), la compagnie Assurances du Gabon (AG) étale son plaidoyer. En date du 4 mai 2019, l’organisme communautaire du secteur des assurances a retiré l’agrément octroyé à la compagnie AG, au motif de l’immixtion de Jean de Dieu Brice Enguenya (un des principaux promoteurs de AG) dans la vie de la société, la rétention de primes ainsi que le refus de transmettre des documents à la Commission Cima.

«Contre l’accusation d’immixtion, Jean de Dieu Brice Enguenya, alors président de l’une des commissions au sein du conseil d’administration de la compagnie, s’est toujours montré attentif et soucieux du bien-être de l’entreprise et est intervenu dans la recapitalisation de celle-ci à la demande de tous pour la recherche de partenaires, ce qui ne saurait être assimilé à une quelconque immixtion dans la vie de l’entreprise», a expliqué la compagnie d’assurances. «Concernant le point de rétention de primes, des explications nourries avaient été fournies à la Commission, qu’il ne s’agit pas de rétention, mais plutôt de primes non encaissées au moment des faits, primes qui à ce jour, ont été totalement payées», a ajouté AG.

Mais ce qui inquiète le plus la compagnie d’assurances, c’est le silence du Conseil des ministres de la zone Cima sur le dossier, après le recours introduit par Jean de Dieu Brice Enguenya il y a plusieurs mois. Depuis juin 2019 à ce jour, en effet, aucune réponse n’est parvenue ni au conseil d’administration d’AG ni à Jean de Dieu Brice Enguenya qui est directement visé par la sanction. «Pourquoi un silence absolu de plus d’un an sur un recours d’une telle envergure ? Y aurait-il une volonté manifeste de nuire à AG et à ses promoteurs ?», a questionné la structure offrant des services et prestations en assurance au Gabon, convaincue de l’«innocence» de Jean de Dieu Brice Enguenya, qui «ne ménage aucun effort pour continuer d’offrir de l’emploi aux Gabonais».

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. gucci dit :

    Les responsables AG racontent des balivernes, aucune prime n’a été payée. Depuis mai 2019, j’ai fait un accident et j’ai eu le malheur d’avoir en face de moi quelqu’un assuré à AG, depuis mai 2019 que mon dossier avait été envoyé à AG, rien a été fait. A ce jour le dossier se trouverait chez un liquidateur qu’on ne connaît pas après être passé par la DNA. Se rendent-ils du préjudice causé? Ils méritent amplement la sanction

Poster un commentaire