Initié par la Fédération gabonaise de danse urbaine (Fegadu), un spectacle 100% local a été organisé le 4 juillet dernier au stade de Nzeng-Ayong.

Un moment du spectacle. © Gabonreview

Un moment du spectacle. © Gabonreview

 

Instantanés du «100% dance gaboma». © Gabonreview

Instantanés du «100% dance gaboma». © Gabonreview

Portée par de nombreux partenaires au premier rang desquels la Société des brasseries du Gabon (Sobraga), l’initiative dénommée «Le 100% dance gaboma» se veut être une plateforme de choix pour les dizaines de groupes répertoriés à Libreville et à l’intérieur du pays. Pour sa première édition, organisée le 4 juillet dernier au stade de Nzeng-Ayong dans le 6e arrondissement de Libreville, la Fédération gabonaise de danse urbaine (Fegadu) a voulu faire les choses en grand.

Ce sont au total 22 groupes sur les 35 ayant postulé, qui se sont succédé sur la scène, quelques fois accompagnés de chanteurs tels que Bubal Bu Kombil et Jay RSPCT ME, devant un public constitué en Majorité de jeunes. Bôlô, Ntcham, Djazzé, Ndem et autres Ikokou, rien ou presque n’a été épargné aux spectateurs, conquis par des styles aussi divers que variés, exécutés par les Gabao Kings, Ebène Dance, Scorpion Dance-LBV, Nö Limit ou mabe Crew.

«Nous avons demandé aux différents groupes de danse urbaine de la capitale de préparer des chorégraphies sur des musiques du Gabon. Essentiellement des musiques d’artistes gabonais, dans tous les genres possibles, notamment sur des chansons de rap, dance-hall, RnB et même des musiques traditionnelles», a déclaré le président de la Fegadu. Selon Dimitri Pyssame, «le but recherché était de promouvoir, dans un premier temps, la culture gabonaise de manière générale mais surtout de montrer que les danses urbaines gabonaises peuvent parfaitement s’adapter aux musiques du terroir, sans forcément chercher à adapter nos créations aux musiques issues d’autres pays que le nôtre». «Il était donc question de démontrer ce que nous avons comme qualité en matière de danse urbaine», a-t-il indiqué, exprimant le souhait que l’initiative soit pérenne et appuyée par le ministère en charge de la Culture.

De même, «Le 100% dance gaboma» a permis à la Fegadu de découvrir d’autres talents. Si des groupes comme Nö Fear, True Legende Crew ou Nö Comment sont plus moins bien connus, d’autres à l’instar de Heaters ou Forever ont bénéficié d’une promotion certaine et d’une attention de la part de la Fegadu, qui a promis de suivre leur évolution. Rendez-vous est donc pris dans quelques mois…

 

 
GR
 

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