Arrondissement le plus propre : les maires sensibilisés sur les critères du concours

Deux mois après l’annonce de la Première ministre, une première réunion avec les maires des communes de Libreville et d’Akanda s’est tenue au ministère des Relations avec les institutions, dans le cadre du Concours national de l’arrondissement le plus propre dont la vingtaine de critères d’évaluation a été portée à la connaissance des édiles.

Les maires présents à la réunion. © Min. Intérieur

C’est la première étape avant le lancement effectif dont la date n’a pas encore été rendue publique. Ce mercredi 16 novembre s’est tenue une réunion entre la ministre d’État chargée des Relations avec les institutions et les maires des communes de Libreville et d’Akanda. L’objectif de Denise Mekam’ne épouse Taty, qui remplaçait son collègue ministre de l’Intérieur, était non seulement de confirmer la tenue prochaine du Concours national de l’arrondissement le plus propre annoncé en septembre dernier par Rose Christiane Ossouka Raponda sous les instructions d’Ali Bongo, mais également de décliner les critères et modalités liés à cette compétition censée avoir lieu avant la fin de l’année en cours.

Et à ce sujet, le membre du gouvernement a informé les édiles qu’il existe une vingtaine de points sur lesquels leurs circonscriptions seront évaluées, partant du ravalement des façades des édifices au dégagement des carcasses de véhicules sur les rues, le nettoyage des monuments, des places publiques et des plages, le curage des caniveaux, l’embellissement, etc. Ces critères, a-t-elle indiqué, «ne sont pas une invitation,mais découlent de la loi sur la décentralisation».

Denise Mekam’ne épouse Taty président la séance de travail. © Min. Intérieur

Le chef de l’État y tient !

Si Denise Mekam’ne épouse Taty n’a pas manqué de rappeler à ses interlocuteurs que les critères d’évaluation de ce concours sont en réalité les missions qui leur sont assignées en tant que maires, elle leur a également rappelé que l’organisation de cette compétition est une instruction ferme du président de la République. «C’est un concours auquel le chef de l’État tient particulièrement, et là-dessus, on ne va pas tourner en rond. Le chef est très préoccupé par la question de l’insalubrité dans nos communes».

La ministre a d’ailleurs assuré qu’Ali Bongo «mettra les moyens qu’il faut pour récompenser la commune la plus propre». Le 12 septembre dernier, la cheffe du gouvernement avait annoncé que l’arrondissement le plus propre serait primé d’une enveloppe de 500 millions de FCFA.