Financé à hauteur de 93 000 dollars US par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et initialement prévu pour une durée de 18 mois à compter de juin 2019, le projet d’appui au développement de l’aquaculture commerciale intensive en zone péri-urbain au Gabon semble jouer les prolongations. La pandémie de coronavirus est pointée du doigt.

Biendi Maganga Moussavou et Hélder Muteia, le 7 août 2019, au Capal, à Libreville. © Directinfosgabon

 

Où en est le projet d’appui au développement de l’aquaculture commerciale intensive en zone péri-urbain pour lequel l’État gabonais représenté par le ministre de l’Élevage, Biendi Maganga Moussavou, et le coordonnateur du Bureau sous-régional de la FAO, Hélder Muteia, avaient signé le 7 août 2019 un accord de coopération technique ? Près de deux ans après, certains affirment que le projet est au point mort. Faux ! rétorque-t-on au siège de la FAO à Libreville, où l’on ne manque pas toutefois de reconnaître que ledit projet était prévu pour 18 mois, de juin 2019 à décembre 2020. Seulement, justifie-t-on, la pandémie de coronavirus est passée par là et les activités ont dû être interrompues.

À ce jour, ce projet qui «a pris un léger retard» a bel et bien été relancé. Il court donc toujours, et le financement de 93 000 dollars US (53,9 millions de FCFA) mis à disposition par la FAO est toujours d’actualité. Les objectifs restent les mêmes : développer l’aquaculture commerciale intensive dans les localités de Libreville (Estuaire), Oyem et Bitam (Woleu-Ntem). Il s’agit d’un projet pilote, précise le bureau sous-régional de la FAO.

Si le Gabon a déjà bénéficié de plusieurs programmes et projets de développement de la pisciculture s’étant soldés par un relatif échec, ce énième projet financé par la FAO n’a pas moins l’ambition de «contribuer à l’accroissement durable de la production halieutique nationale pour répondre aux objectifs de diversification de l’économie gabonaise et de sécurité alimentaire et nutritionnelle à travers la promotion d’une aquaculture commerciale viable permettant d’augmenter la production aquacole nationale». Des ambitions qui cadrent avec le Plan d’accélération de la transformation (PAT), nouvelle feuille de route de l’action gouvernementale.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. diogene dit :

    Echec de la pisciculture donc réussite de l’aquaculture !
    Elémentaire mon cher Biendi !

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