ANUTTC : Plus de 6000 dossiers bouclés en 2022 et un budget de 8,643 milliards en 2023

Le Conseil d’administration de l’Agence nationale de l’urbanisme, des travaux topographiques et du cadastre (ANUTTC) s’est tenu le 20 janvier à Libreville. Du 1^er janvier au 31 décembre 2022, les administrateurs ont ainsi fait le point sur le fonctionnement de cet instrument d’exécution de la politique publique de l’État en matière d’urbanisme, domaniale, des travaux topographiques et du cadastre. Le budget pour l’exercice de l’année 2023 est arrêté en recettes et dépenses à plus de 8,643 milliards de francs CFA. Dans le même temps, plus de 6000 dossiers ont aboutis en 2022.

Les administrateurs de l’ANUTTC autour du PCA, Léon Paul M’Vouba Okori, le 20 janvier 2023, à Libreville. © GabonReview

Tenue le 20 janvier à Libreville, la session ordinaire du Conseil d’administration de l’Agence nationale de l’urbanisme, des travaux topographiques et du cadastre (ANUTTC) a permis aux administrateurs conduits par le président, Léon Paul M’Vouba Okori, de plancher sur trois points : le bilan de l’activité de l’année 2022, la situation financière et les perspectives.

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La mission de l’ANUTTC étant de trouver des solutions permettant aux Gabonais d’accéder à la propriété tel que souhaité par les plus hautes autorités du pays, après plus d’une décennie de tâtonnements et de difficultés tant structurelles que fonctionnelles, le président du Conseil d’administration a laissé entendre que la structure parvient petit à petit, grâce aux contributions des uns et des autres et surtout au soutien du gouvernement, particulièrement du ministère de tutelle, à «multiplier par deux le nombre de prestations, passant de 600 à 1600 en 2022».

Selon Léon Paul M’Vouba Okori, l’activité de l’Agence pour l’exercice 2022 a donné satisfaction aux administrateurs puisqu’au cours de cette année, toutes les prestations ont été améliorées comparativement aux années antérieures. «On peut citer le nombre de dossiers examinés et des titres délivrés. Nous sommes arrivés à près de 6000 aboutissements contrairement aux années précédentes où nous avions une évolution, partie de 600, pour tourner autour de 1600 ou 1800», a-t-il laissé entendre, invitant le directoire de l’Agence à «faire preuve de courage et d’audace» dans la mise en œuvre des projets futurs.

A ce jour, plus de 50.000 dossiers sont en instance dans les services depuis plusieurs années et certains depuis la création de cette structure. «Nous devons changer cet état de chose par la mise en œuvre d’une stratégie d’apurement total de l’ensemble des dossiers», a indiqué le chairman de l’ANUTTC.

Le PCA n’a pas manqué de surligner le travail fourni par l’ANUTTC en faveur des usagers. «Les Gabonais ont vu les efforts que nous avons déployés au nord de Libreville avec la délivrance de près de 500 titres en ce qui concerne le quartier Marseille II», a-t-il rappelé, relevant que ces titres fonciers seront, dans quelques semaines, remises aux populations. Le PCA de l’ANUTTC se félicite d’ailleurs du fait que «le travail qui a été fait, l’a été grâce au soutien du gouvernement qui a notamment mis à disposition des moyens roulant et modernisés, les outils de travail, en particulier les postes techniques et informatiques pour permettre plus de dextérité et de rapidité dans le déploiement sur le terrain, mais aussi dans le management au niveau interne pour accélérer ce travail».

Point essentiel de son tour de table, le Conseil d’administration a adopté budget général pour 2023 dont le tableau a été arrêté à 8,640 milliards de francs CFA contre 10,317 milliards en 2022. Soit une baisse de 16,22%.

Pour l’année 2023, Léon Paul M’Vouba Okori assure que davantage de Gabonais trouveront des réponses à leurs préoccupations. Il affirme, par ailleurs, que les administrateurs visent le déploiement de l’agence dans les autres provinces. «C’est pour montrer que l’Agence répond aux objectifs qui lui avaient été assignés, il y a une décennie, lorsque le chef de l’État avait demandé de mettre en place cette structure. Nous pensons que dans quelques années, nous serons plus autonomes et la machine est véritablement sur les rails», indique, optimiste, Léon Paul M’Vouba Okori.