La rentrée scolaire est effective depuis le 16 novembre pour tous les élèves. Dans un contexte de crise sanitaire, les établissements ont été appelés à faire appliquer un certain nombre de mesures. Au-delà de l’exigence des désinfectants et thermo flashs, les emplois du temps ont été réaménagés.

Des élèves en classe. © D.R.

 

Dans un contexte de crise sanitaire dû au Covid-19, les établissements ont reçu un canevas pour l’organisation de l’année scolaire 2020-2021. Au-delà de l’exigence des désinfectants et thermo flashs, le ministère de l’Education nationale et le Comité en charge de la riposte contre le Covid-19 au Gabon (Copil) ont préconisé la réorganisation des emplois du temps. Ce qui implique la réduction du volume horaire des cours.

Au lieu d’environ 30 heures de cours par semaine, les élèves en auront désormais 18 heures. Soit, 12 heures en moins. «La tutelle nous a orienté en disant qu’il faut qu’on réduise le volume en maths, le volume en français et qu’on en soit à 2h», a expliqué le proviseur de l’Institution Immaculée conception sur les antennes de Radio Gabon.

Concrètement, les élèves auront 2 heures de mathématiques par semaine tout comme 2 heures de français au lieu de 6 heures comme les années antérieures. Toutes les autres matières sont programmées pour 1 heure de cours. Si le volume horaire paraît insuffisant, d’autant plus que cette année scolaire est divisée en deux quadrimestres, soit deux phases de 4 mois, les chefs d’établissements songent à compléter ces horaires par des enseignements à distance tel que préconisé par la tutelle. «Tout n’est pas complètement perdu. Que les élèves mettent à profit le temps qu’ils passeront à la maison», a dit Jean Philipe Engonga Obame. Pour les classes d’examen, a-t-il indiqué, et particulièrement les terminales, les horaires ont été modulés en fonction des séries pour donner un peu plus d’importance aux matières fondamentales.

Si dans certains établissements on parle de 3 à 4 jours de cours par semaine pour les élèves, dans d’autres, l’on a opté pour le double flux. «Nous avons déjà opté pour un mode continue et en double flux», a déclaré le proviseur du Lycée Mohamed Arissani sur les antennes de Nour TV. Certains élèves, ceux particulièrement en classes d’examen, apprendront le matin tandis que les autres iront en classe dans l’après-midi. «C’est une exigence du Copil qui voulait diviser les élèves. Tous les établissements qui ont plus de 500 élèves, il fallait scinder pour éviter qu’on ait un flux important des apprenants», a expliqué Ruth Thahis Livikou.

 
GR
 

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