À la faveur d’une déclaration ce mercredi 2 août, le Syndicat national des enseignants techniques et professionnels (Synetechpro) dit ne pas se reconnaître dans le rapport présenté par la ministre de l’Education nationale lors du Conseil des ministres du 3 juillet dernier à Oyem, relatif au déroulement de l’année académique 2022-2023. Plusieurs points de revendication n’ont pas été satisfaits par la tutelle.

Le porte-parole du Synetechpro, le 2 août 2023 à Libreville. © Capture d’écran/Gabonactu.com

 

Motivée par des résultats plutôt satisfaisants aux différents examens de fin d’année, Camélia Ntoutoume Leclercq s’était montrée enthousiaste et optimiste pour la suite, affirmant avoir bouclé une année académique 2022-2023 apaisée, grâce notamment au respect des engagements du gouvernement vis-à-vis des partenaires sociaux et du corps enseignant. Ce mercredi 2 août pourtant, il y en a qui ne partagent pas le même sentiment que la ministre de l’Éducation nationale dont ils contestent le Rapport présenté lors du Conseil des ministres délocalisé du 3 juillet 2023. «Aucun engagement n’a été respecté envers le Synetechpro et le personnel enseignant de l’enseignement technique et professionnel».

L’organisation syndicale, qui reconnaît néanmoins des efforts de la part de la tutelle ayant instauré un cadre de dialogue, en veut pour preuve la non-régularisation des situations administratives et le non-paiement des rappels de solde, le silence des autorités sur le besoin en personnel dans plusieurs matières et sur les stages des élèves de passage en classe d’examen, le non-renouvellement des plateaux techniques et du matériel dans tous les établissements. 

Des membres du syndicat. © Capture d’écran/Gabonactu.com

Le Synetechpro regrette également que, contrairement à l’enseignement général, aucun établissement d’enseignement technique et professionnel n’a été livré courant 2022-2023 comme promis par le gouvernement. «Nos collègues des sciences et techniques agricoles ne perçoivent que 100 000 francs CFA par mois, uniquement pendant les 9 mois de cours», dénonce le syndicat qui assure que cette somme versée par la direction générale de l’Enseignement technique et professionnel «ne correspond même pas à la charge journalière du chien d’un membre du gouvernement au Gabon».

Si l’année académique 2022-2023 s’est bien déroulée, au Synetechpro, on estime que c’est grâce au patriotisme des enseignants.

 
GR
 

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