Amélioration de la gouvernance démocratique : Le CND et l’inclusion politique
Ouvrant sa deuxième plénière, le 29 octobre courant, le Conseil national de la démocratie (CND) a réaffirmé sa détermination à être une institution vouée au «triomphe de la démocratie et de la justice», en appelant à l’adhésion de toute la classe politique nationale et au partage d’expérience des anciens responsables d’institutions publiques.
Face au Premier ministre, aux représentants de partis politiques, de la société civile et des confessions religieuses, le président du Conseil national de la démocratie (CND) a tenu à réaffirmer sa détermination à faire de cette institution une plateforme dédiée à la concertation et à la discussion en vu de la consolidation de la démocratie. Si dans le discours délivré à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la deuxième session plénière, le 29 octobre courant, Séraphin Ndaot Rembogo s’est, à nouveau, félicité de la réactivation de cette institution, il n’en a pas moins remercié Jules Aristide Bourdes Ogouliguende, Pierre Claver Maganga Mousavou (absent) et le défunt Pierre-Claver Zeng Ebome d’avoir été posé les jalons de cette institution. Ce faisant, il a exhorté les uns et les autres, anciens responsables d’institutions politiques et anciens chefs du gouvernement, à partager leur expérience pour une meilleure conduite des missions et objectifs assignés au CND. Pour le président du CND, les travaux qui devraient s’achever le 7 novembre prochain donne «l’occasion d’imaginer de nouveaux modes de concertation pour la consolidation de la démocratie au Gabon».
L’ouverture de cette session plénière a essentiellement été l’occasion pour le CND de revenir sur la première, tenue du 29 juillet au 7 août dernier à Libreville. Il s’est notamment agi de vérifier le quorum des partis politiques et membres du CND, porté à 65 il y a plus d’un mois, de faire la synthèse du rapport des travaux de la première session et examiner les recommandations des trois commissions ad hoc. Lors des premiers travaux, les membres du CND avaient planché sur le renforcement du processus démocratique, l’établissement d’un code des procédures et d’un mode de règlement des conflits et l’élaboration d’un code de bonne conduite, son applicabilité et le règlement intérieur. Tout au long des travaux, il s’agira d’examiner les propositions liées aussi bien à la permanence de la carte d’électeur, la réduction des cautions liées à la participation aux élections politiques, la réduction de 7 à 5 ans, non renouvelable, du mandat du président de la Cour constitutionnelle, la mise en place d’une commission permanente chargée de prévenir et régler les conflits politiques et le plafonnement des budgets de campagne. Autant de questions qui devraient susciter de vifs débats ces sept prochains jours.
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A part ceux de la majorité qui y était en fait ? L’info la plus pertinente à mon sens est celle là. Ogouliguendé et Maganga étaient absent qui sont les présents pour qu’on puisse voir si ça prend
Onu.OMS.UE doivent mettre un projet pour construirre une ecole sur la politique.democratie et la gestion des politiques publiques qui concerne rien que les les politiciens africains qui pour moi qui confondent encore le concept democratie.
Le CND un machin exhumé pour faire de la figuration et tué le temps.