Réagissant aux nouvelles mesures annoncées par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, Mike Jocktane a estimé que le gouvernement d’Ali Bongo a clairement signifié au peuple gabonais son mépris des libertés fondamentales de la République. Pour lui, le gouvernement veut faire basculer le Gabon dans une société de contrôle des consciences et des individus.

Pour Mike Jocktane, les nouvelles mesures sont prises au mépris des libertés fondamentales. © D.R.

 

Allègement ou restriction ? Comme l’opinion, le président du Gabon nouveau et président des ministères Christ révélé aux Nations (CRN), s’interroge depuis la communication du gouvernement sur la phase 2 d’allègement des mesures prises dans le cadre de la lutte contre la Covid-19 au Gabon. Mais au-delà de cette interrogation, Mike Jocktane à l’instar d’une partie de l’opinion estime qu’il s’agit en fait de restrictions. «Le gouvernement d’Ali Bongo a clairement signifié au peuple gabonais son mépris des libertés fondamentales de la République : la liberté de conscience, d’opinion et de libre circulation», a-t-il posté sur sa page Facebook. «Ce système a signé cette indignité en instituant l’inégalité comme moyen de contrôle du peuple», a-t-il ajouté.

Pour l’opposant et homme d’église, l’état sanitaire du pays ne justifie en aucun cas les mesures annoncées le 16 octobre, d’autant plus que le Gabon n’est plus sous la menace directe de la pandémie, en témoignent les chiffres du comité en charge de la riposte dans le pays (Copil). «Les grandes démocraties, pourtant bien plus atteintes dans leur chair par la maladie, n’ont même pas pensé imposer de telles mesures», s’est indigné Mike Jocktane qui est certain que «le pouvoir d’Ali Bongo, ce gouvernement, veut faire basculer le Gabon dans une société de contrôle des consciences et des individus».

 
GR
 

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