Ali Bongo prône la création d’un fonds africain pour l’énergie
Le président Ali Bongo Ondimba a plaidé pour la création d’un fonds africain pour l’énergie et les infrastructures, le 22 octobre 2012 à la tribune du Forum mondial de l’Énergie qui se poursuit à Dubaï sur le thème «l’énergie durable et la responsabilité climatique».
En vue d’une réduction de la fracture Nord-Sud sur le plan énergétique, Ali Bongo Ondimba a appelé les dirigeants du monde qui prennent part à la grande campagne pour l’accès universel aux services énergétiques de base, à la création d’un fonds africain pour l’énergie et les infrastructures.
Dans son allocution du 22 octobre devant un parterre de personnes, notamment les chefs d’État et de gouvernement, les chercheurs de renommée internationale, les leaders d’opinion et les grands patrons, le président gabonais a centré son plaidoyer sur la mobilisation et l’engagement pour la sécurité énergétique africaine, dans l’objectif d’atteindre comme le souhaitent les Nations Unies l’accès universel à l’énergie en 2030.
La sécurité énergétique sur le continent est un problème sérieux, malgré les efforts déployés par certains États. Il apparaît urgent de se mobiliser, de développer et de renforcer les stratégies nationales, régionales et continentales pour le développement de l’offre énergétique durable par la diversification des différentes ressources énergétiques disponibles au niveau du continent.
«Les énergies durables ne constituent ni un luxe, ni même une option, tant elles représentent le passage obligé vers l’avenir, pour espérer construire un futur viable pour l’ensemble de l’humanité», a martelé Ali Bongo Ondimba.
«L’investissement dans le secteur de l’énergie est un point-clé de la vision du Gabon émergent. Mieux encore, l’accès facilité au réseau a un impact direct et immédiat sur la qualité de l’éducation, grâce aux apports des nouvelles technologies du web, mais aussi sur l’industrie, effaçant le cliché d’une Afrique source de matières premières vouées à être transformées en d’autres endroits de la planète», a poursuivi le président gabonais.
Selon le site internet du président Ali Bongo Ondimba, la production d’électricité par les énergies renouvelables passera de 40% en 2010 à 80% en 2016, ceci grâce au développement de l’hydroélectricité. Les investissements à réaliser dans ce secteur sont de 2,4 milliards de dollars. À cette échéance, l’ensemble de la production d’électricité au Gabon reposera sur 100% d’«énergie propre», produite uniquement par l’hydroélectricité et le gaz, en substitution complète aux centrales thermiques utilisant des combustibles pétroliers. «Nous nous inscrivons pleinement dans les objectifs dessinés par les Nations Unies d’une énergie durable pour tous», a souligné Ali Bongo Ondimba.
«Pour vaincre la pauvreté et sauver la planète, nous pouvons et devons assurer une énergie durable pour tous à l’horizon 2030. Pour y parvenir, tous les pays et tous les secteurs devront s’employer à donner forme aux politiques et aux investissements requis pour dessiner de meilleures perspectives énergétiques. Les pays en développement qui, pour la plupart, connaissent une croissance rapide et à grande échelle, peuvent faire l’impasse sur les solutions énergétiques classiques et passer directement à des solutions plus propres capables de favoriser la croissance et le développement économique et social», indiquait Ban Ki-moon dans la Déclaration de principes sur l’énergie pour tous présentée en novembre 2011
Ce forum qui prendra fin le 24 octobre prochain a pour objectif de se concentrer sur la fourniture de l’accès universel aux services énergétiques de base qui bénéficieront à toutes les nations et les peuples, et de tracer une feuille de route pour un système énergétique mondial durable.
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Bonne position pour le Gabon, seulement Il n’est pas tout d’ennoncer tout Cela, faudrait Dena que tous Les chantiers en question en viennent a leur terme, mais sinon vue la position du Type, le Gabon se creer une place…
je sais que mon ami jules obiang, le fils de la veuve, guy massard et autres detracteurs viendront constester cette posture d’ALI BONGO ONDIMBA sur l’idée de création d’un fonds africain pour l’énergie et les infrastructures!!! ce serait dommage!! l’idée est la bienvenue il faut juste une adhesion de tous les etats africains! mais comme on connait notre Afrique avec ses dirigeants obsedés par le leadership presidentiel! n’epouserons pas cette idée! et comme on veut toujours dependre des occidentaux! hier KADAFI a dit « creons les etats Unis d’afrique » personne ne la soutenue il fut tuée! juste pour dire que la mauvaise volonté de nos dirigeants ne font pas avancé l’Afrique.
@Nababy. Désolé encore raté !!!! Toujours le même amateurisme !!! décidemment Ali Bongo n’arrive pas à entrer dans la veste après laquelle il a tant couru… Le fonds africain pour les biocarburants et les énergies renouvelables existe depuis quelques années déjà… On le nomme le FABER. La FAO, la BAD, la CEEAC et même la BDEAC dirigée par le gabonais Micheal Adandé en sont membres… Ali Bongo « propose » quelque chose qui existe déjà…. Imaginez l’hilarité qu’il a dû déclencher sous cape en évoquant cela…. C’est ça qui doit finir… Faut arr^ter de ridiculiser le Gabon à chaque sortie… Vous avez le net aleez chercher tout sur le FABER…
@Nababy. S’il vous plaît, suivez le lien suivant http://faber-abref.org/. Après ça vous comprendrez pourquoi on parle d’amateurisme…. Vraiment Ali Bongo est le seul prétendu dirigeant africain à ne pas savoir que le fonds africain pour l’énergie exciste depuis 2008/2009 ?
Mais pourquoi créer un fonds africain pour l’énergie! une proposition sans sens.
Quels seront les mécanismes juridiques, politiques de ce fond?
les missions?
qui va gérer cela!
*il existe déjà une banque africaine de développement qui finance les projets énergétiques et d’infrastructures des États africains.
* les états comme le Gabon n’ont pas besoin d’un fonds pour parvenir à doter le pays des infrastructures rien que les budgets des États peut assurer le minimum il suffit rien que la bonne gouvernance.
le souhait de Mr Ali Bongo peut être qualifié de rigolade d’un côté.
Une autre boîte à fric pour des dictateurs comme Ali Bongo qui est partout, en quête de légitimité! Occupez-vous des vrais problèmes de base de la population au présent!