L’État gabonais et le groupe indien AOM  ont signé, mercredi 1er février à Libreville, un contrat portant aménagement de la  Zone agricole à forte productivité (Zap) d’Andem. Il s’agit d’une des cinq aires que le gouvernement projette de créer depuis 2020 dans sa stratégie d’atteinte de l’autosuffisance alimentaire.

Poignée de mains entre Charles Mve Ellah et le DG du Groupe AOM au terme de la cérémonie. © Primature Gabon

 

Deux ans après l’adoption du projet de création de cinq Zones agricoles à forte productivité dans trois provinces du pays, dont la Ngounié et le Moyen-Ogooué, le gouvernement accélère le processus de leur aménagement. La Zap d’Andem, dans l’Estuaire, sera la première à être aménagée. Le groupe indien AOM va y implanter sa première installation dans quelques jours, a annoncé, mercredi, le Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze, précisant que «les premières opérations d’aménagement s’effectueront sous le contrôle du ministère de l’Agriculture».

En effet, présidée par le chef du gouvernement, une cérémonie de signature de partenariat a eu lieu hier à Libreville entre l’État gabonais représenté par les ministres de l’Agriculture, de la Promotion des investissements et de l’Économie et le directeur général du Groupe AOM, Parikh Rajesh. Du côté des autorités, on rappelle que cette signature entre dans le cadre du projet d’atteinte de l’autosuffisance alimentaire du Gabon, tout comme elle participe de la volonté du chef de l’État de rendre plus concrète la diversification de l’économie.

Le ministre de l’Agriculture y voit «un double enjeu et un double gain» : la garantie de la sécurité alimentaire au niveau national et la possibilité d’exporter les produits agricoles.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Lavue dit :

    Pourquoi doit-on toujours attendre et aimer que les investisseurs viennent de l’extérieur. Mais que font les détourneurs de fonds publics de l’argent volé. Une fois qu’ils ont réussi à le blanchir qu’ils investissent au pays bon sang.

    Comment peut-on continuer à exister avec une économie placée dans les mains des non-nationaux ? Où est la fierté d’être Gabonais? A défaut de détenir la totalité du Capital, qu’on en soit majoritaire comme on peut le voir dans les pays voisins. Rien n’est évoqué sur cet aspect.

    C’est à croire que l’homme politique Gabonais est condamné à demeurer idiot ! Chacun ne regarde que les pérîtes retombées en terme de pots de vins qui lui seront versées, alors que le gros du beefteak sera rapatrié en Inde, avec au passage une détérioration de nos avoirs en devises et donc une fragilisation de notre monnaie. C’est lamentable, après on va, par pur cynisme, s’attaquer à la France qui serait responsable de tous nos maux, jamais nous-mêmes.

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