Entre crises nées de la pandémie de Covid-19 et du conflit russo-ukrainien ayant des conséquences sur l’alimentation, le Gabon se dit déterminé à réduire sa dépendance alimentaire. Le pays a énorme potentiel dans le domaine agricole et l’Égypte qui l’a compris veut profiter de son climat en s’accordant avec le gouvernement pour y développer l’agriculture.

Seif Kandeel s’exprimant. © Captured d’écran/Gabonreview

 

Le Gabon reste encore bien dépendant de l’extérieur pour couvrir ses besoins en alimentation. Pourtant, en plus d’avoir un climat équatorial, propice au développement de l’agriculture, le pays dispose encore de millions d’hectares de terres agricoles nos cultivées.

Dans l’engrenage des crises nées de la pandémie de Covid-19 et du conflit russo-ukrainien ayant des conséquences sur l’alimentation, le pays continue d’essuyer une augmentation des prix des produits de base avec à la clé, l’explosion du coût du panier de la ménagère. Entre accumulation des programmes alimentaires pour sortir le pays de sa dépendance, promesses de partenariats pour booster le domaine agricole, le pays peine toujours à atteindre ses objectifs en matière d’autosuffisance alimentaire.

Cela ne semble cependant pas entamer sa détermination à atteindre l’objectif autosuffisance alimentaire en privilégiant les cultures vivrières pour réduire les importations de produits alimentaires de base, à l’instar du manioc, riz, bananes, viandes ou encore légumes. Dans sa démarche, le pays peut compter sur l’apport d’autres pays ayant déjà une expérience en la matière. Parmi ces pays, l’Égypte dont l’ambassadeur au Gabon, a récemment été reçu par le ministre de l’Agriculture, de l’élevage, de la pêche et de l’alimentation, Charles Mve Ellah. «On a discuté aujourd’hui de la possibilité d’avoir des investissements égyptiens au Gabon pour produire l’alimentation ici au Gabon», a déclaré Seif Kandeel, l’ambassadeur d’Égypte.

Selon le diplomate, les conditions techniques et les termes légaux pour mettre en place ce type d’investissement dans le pays, ont été passés en revue. «Ça sera quelque chose de « win-win situation » où les deux pays vont gagner» a-t-il promis, espérant que son pays jouera sa partition. «L’Égypte va profiter du climat gabonais et on va transférer le savoir-faire égyptien dans certains produits de l’agriculture» a-t-il ajouté, d’autant plus que dans son pays, l’agriculture est un secteur clé de l’économie malgré les ressources limitées en eau douce et en terres arables.

 
GR
 

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