Activités génératrices de revenus : La BGD en booster du FNAS

En vue de soutenir son action en faveur des Gabonais économiquement faibles, porteurs de projets, la Banque gabonaise de développement (BGD) a récemment signé une convention-cadre avec le Fonds national d’aide sociale (FNAS).

Les responsables des deux structures au terme de la signature de la convention-cadre. © union.sonapresse

La convention-cadre, signée mercredi 19 août dernier, vise à soutenir le Fonds national d’aide sociale (FNAS) dans la recherche de financement des projets des Gabonais économiquement faibles, dans le cadre de son programme relatif aux activités génératrices de revenus (AGR). Pour le directeur général du FNAS, relayé par le quotidien L’Union, «l’objectif de cette convention-cadre, qui fixe les conditions générales du financement des AGR, est de faciliter l’accès des Gabonais économiquement faibles au microcrédit pour le financement de leurs projets de création, reprise ou développement, éligibles au guichet du FNAS».

Alors que les banques installées au Gabon manifestent encore beaucoup d’appréhension à accorder leur confiance à cette classe sociale, en dépit d’un certain nombre de projets qui pourraient s’avérer porteurs pour l’économie nationale et pour leurs différents établissements, Yvon Landry Ndjoye a exprimé son appréciation positive de l’engagement et du risque pris par les responsables de la BGD. D’autant que l’accord prévoit que «le financement d’un projet AGR sera assuré par un appui direct du FNAS à hauteur de 30% maximum du coût total dudit projet», ainsi que le rapporte L’union. Pour sa part, la BGD s’est engagée à fournir un microcrédit, nécessaire au financement du projet à 70% de son coût total, conformément aux conditions contenues dans la convention-cadre.

Si ce nouveau partenariat rentre dans la stratégie d’investissement humain du Gabon (SIHG), pour Roger Owono Mba, l’administrateur directeur général de la BGD, «la mise en place d’un partenariat financier avec la BGD marque une étape importante dans le processus de la mise en ouvre des AGR, car elle permettra le démarrage effectif du financement de ces activités, en dépit des difficultés d’ordre structurel rencontrées lors des dernières recherches d’accords avec les établissements de microfinance».