Reçu en audience, lundi 14 septembre courant, par son homologue français, le président Gabonais a brièvement évoqué les sujets qui ont rythmé son échange avec François Hollande.

Ali Bongo répondant aux questions des journalistes, le 14 septembre 2015. © Capture d’écran/Africa 24

Ali Bongo répondant aux questions des journalistes, le 14 septembre 2015. © Capture d’écran/Africa 24


 
C’est un Ali Bongo, le regard dur et l’air tendu qui s’est présenté aux journalistes au terme de son entretien, lundi 14 septembre, avec le président français, François Hollande. Au menu de la discussion entre les deux hommes : la garde à vue de Maixent Accrombessi, l’ouverture du dernier gouvernement gabonais, les élections en Centrafrique et la menace terroriste dans la sous-région d’Afrique centrale. Si le président gabonais a semblé éluder certaines questions, notamment celles liées la tenue d’une conférence nationale ainsi qu’exigée par l’opposition, en plus de la limitation du nombre de mandats présidentiels, il n’a pas manqué de revenir sur le sujet du moment : la formation du dernier gouvernement et sa volonté d’ouverture. Pour Ali Bongo, qui a accusé l’opposition d’avoir démissionné de ses responsabilités en refusant le dialogue inclusif initié par la mise en place du Conseil national de la démocratie (CND), l’entrée de Moukagni Iwangou au gouvernement répondait au projet d’intégrer un membre de l’UPG, parti fondé par Pierre Mamboundou, dans la gestion de l’Etat. «Ce n’est pas un échec», a-t-il déclaré pour seule réponse au refus du président en exercice du Front de l’opposition pour l’alternance.
Sur la question liée à la garde à vue de son directeur de cabinet, survenue en août dernier à Paris, Ali Bongo a soutenu qu’«il n’était pas question pour le Gabon d’entraver le bon déroulement de la justice». D’autant que «si M. Accrombessi avait reçu une convocation en bonne et due forme, il aurait été prêt à venir répondre aux questions (des enquêteurs)». Le président gabonais a dit s’être insurgé contre l’«interpellation particulière» dont a été victime son collaborateur et contre «la politique spectacle» menée par la France dans le cadre de cette affaire. «Nous disons que par la manière dont cette interpellation a été conduite, on a voulu humilier le Gabon, mais sur le dossier en lui-même, nous sommes confiants», a-t-il laissé entendre.
Au sujet de la sécurité en Afrique centrale, notamment face à la menace terroriste qui pèse sur les pays tels que le Tchad et le Cameroun, le président en exercice de la CEEAC s’est montré préoccupé, bien qu’«aujourd’hui la tendance a été renversée (et) Boko Haram enregistre beaucoup de revers». Pourtant, Ali Bongo a exhorté les dirigeants africains à consentir à davantage d’efforts, en vue de mettre un terme au phénomène. Aussi, a-t-il laissé entendre que les élections pourraient être reportées en Centrafrique, à cause de l’insécurité qui y prévaut. «Ce n’est pas un risque plus que ce que nous avons déjà connu, mais disons que c’est un report qui est embêtant et on aurait vraiment aimé passer cette période», a-t-il tenté de justifier.
Outre ces différents sujets, l’échange entre Ali Bongo et François Hollande s’est également axé sur l’élargissement du partenariat économique entre les deux pays et sur la préparation de la COP21, au terme de laquelle les deux chefs d’Etat espèrent parvenir à la signature d’un nouvel accord international sur le climat.
 

 
GR
 

15 Commentaires

  1. MINKO dit :

    Et pour l’acte de naissance ?

  2. moundounga dit :

    Et le dialogue inclusif ajouté au problème des mandats présidentiels ? l’émergent en chef parle de politique spectacle de la France, par transposition « quand un fils parle ainsi de son père » (quand le colonisé parle ainsi du colonisateur)on s’attend à quoi au terme de ses interminables entretiens! a mon avis a rien du tout. Amen!

  3. Bassomba dit :

    Fâcheries, Ali reste et demeure le PR du Gabon n’en déplaise!

  4. imagine56 dit :

    « Ali reste et demeure le PR du Gabon n’en déplaise  »
    oui petit Bassomba à mon grand regret.
    Je ne mérite pas un tel président.

    • Bassomba dit :

      « petit bassomba »! tout le temps tu le dis, c’est vrai que c’est discourtois de demander à une femme son âge, mais le mien est de 49; qui est plus petit que qui?

      • imagine56 dit :

        Tu crois que Bongo père était le plus vieux du Gabon quand on a décidé de l’appeler Yaya Bongo ?
        c’est pas une question d’âge, se sont les idées, le raisonnement, ah le porte-feuilles , la posture qui font que l’on vous attribue le titre honorifique de grand ou petit, ça te va comme réponse?
        j’ai un an de plus que toi donc tu seras et resteras toujours mon petit Bassomba ça te va comme réponse mon petit Bassomba ?

  5. Jean jacques dit :

    Pas de dialogue avec les faux opposants.pour parler de quoi?quand on parle des problemes qui concernent la population.le cas des assises sur la pauvreté.on a pas vu ces faux opposants.le dialogue que vous crier tous les jours c’est pour parler des postes.c’est tout.mais comme Ali sait tres bien que c’est ce genre des choses qui ont retardé le pays.il ne veut plus ça.quand on appelle certains faux opposants au gvnt pour travailler pour le pays.les gens refusent.donc le gvmt doit dire aussi non et non ã ce dialogue.

  6. dakota dit :

    kia kia kia kia…non vraiment JJ toi tu montres bien au gens que tes un vrai glown koi…

  7. manami dit :

    Juste une toute petite obsevation: Le p’tit gars derrière le papa, on dirai quelqu’un que j’ai souvent rencontré au marché d’adjamé ou kakadou . Toutes mes excuses si ce n’est qu’une ressemblance . A très bientôt

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