Face au non-respect par certains conducteurs des jours et horaires de circulation imposés depuis plusieurs années par arrêté de la DGTT, le ministère des Transports, qui regrette la recrudescence du nombre de victimes sur les routes du Gabon, met en garde les transporteurs de grumes par voie terrestre contre de sévères sanctions, dont une amende pouvant aller jusqu’à 1 million de FCFA pour chaque contrevenant.

Des grumiers sur une route du Gabon. © D.R.

 

Pris en mai 2002, un arrêté de la direction générale des Transports terrestres (DGTT) fixait pourtant les conditions de circulation et de stationnement des véhicules grumiers. Celui-ci, a rappelé, vendredi 31 mars, Olivier Minko M’Evouna, conseiller juridique du ministre des Transports, limitait notamment l’activité de ces mastodontes de lundi à vendredi. Onze ans après, peu de chauffeurs continuent de le respecter, et la corruption qui gangrène le secteur est loin d’arranger les choses.

Seulement, la recrudescence, ces derniers mois, du nombre d’accidents dus aux grumiers a décidé le gouvernement à réagir en rappelant dans un premier temps que les transporteurs de grumes par voie terrestre sont interdits de circuler les samedis, les dimanches et les jours fériés. La circulation des grumiers pendant les jours ouvrables est, elle aussi, soumise à des horaires fixes : 5h30-11h30 et 14h00-18h30.

Dans un second temps, le ministère des Transports, qui annonce qu’«attention particulière sera faite aux opérateurs ayant bénéficié d’un régime dérogatoire pour les week-ends et les jours fériés», prévient que les contrevenants aux dispositions de l’arrêté de mai 2002 s’exposent à diverses sanctions, dont une amende allant de 500 000 à 1 million de FCFA. «La direction générale de la Sécurité routière ainsi que les forces défense et de sécurité nationale sont chargées, chacun en ce qui la concerne, à l’application stricte de la réglementation en vigueur», indique le gouvernement.

 
GR
 

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