Annoncée le 30 octobre par le Syndicat national des agents de la Poste S.A (Synaposte), la grève a eu lieu ce lundi 2 novembre à la Poste. Les postiers qui revendiquent 2 à 3 mois de salaires impayés veulent également le rétablissement au 25 de chaque mois, le paiement de leurs salaires à compter de ce mois de novembre 2020.

Chérubin Claver Bayonne s’exprimant au micro de Gabonreview. © Gabonreview

 

Le 30 octobre 2020, le Syndicat national des agents de la Poste S.A. (Synaposte) avait annoncé une grève générale pour ce lundi 2 novembre 2020 à partir de 7h30. La grève  qui a été bien suivie ce 2 novembre, a confié le secrétaire général adjoint du Synaposte, «est consécutive au non-paiement à date des salaires».

Selon Chérubin Claver Bayonne, les postiers accumulent 2 à 3 mois de salaires impayés avec à la clé, des désagréments comme l’incapacité de se loger, de se nourrir, de se soigner, et de scolariser les enfants. «Sachant que la Direction générale ne fait aucun effort, nous avons donc décidé ce lundi matin de fermer tous les bureaux de Poste à Libreville et sur l’ensemble du territoire national», a-t-il dit.

Quelques postiers barrant la route et d’autres dans leurs locaux le 2 novembre. © D.R./Gabonreview

A en croire le syndicaliste, la Direction générale de la Poste S.A ne montre aucun signe de bonne volonté pour la résolution de ce problème. «Vendredi elle nous a convié à une réunion mais malheureusement nous avons attendu 1h. La Direction générale n’a que du mépris pour les partenaires sociaux», a déclaré Chérubin Claver Bayonne.   «Ce n’est que plus tard que nous avons appris qu’il (Ndlr. PDG de la Poste S.A) a souhaité rencontrer uniquement les délégués du personnel et non pas les syndicats». «Pourquoi il fuit la négociation ? La politique de la chaise vide n’a jamais payée», a-t-il regretté.

Considérant leur mouvement d’humeur comme un moyen de pression, les employés de la Poste appellent les autorités à trouver une solution idoine et pérenne à la situation qui, assurent-ils, est «vécue depuis octobre 2015». «C’est une situation qui est difficilement supportable, nous vivons les mêmes travers» a insisté Chérubin Claver Bayonne. Les postiers demandent au gouvernement d’avoir un regard sur tout ce qui se passe à la Poste. «Nous ne voulons plus entrer dans les travers de management», a-t-il dit.

Les postiers souhaitent entrer en possession de leurs impayés de salaire et demandent le rétablissement au 25 de chaque mois, le paiement de leurs salaires à compter de ce mois de novembre 2020 afin de rétablir la sérénité. «Vous ne pouvez pas savoir combien il est difficile de vivre sans salaire sachant que vous avez travaillé. Nous demandons au gouvernement de la République de ramener la sérénité et la dignité au sein de la poste», a conclu Chérubin Claver Bayonne.

 
GR
 

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