BDG : Les débiteurs pourraient ne plus contracter de crédits dans la Cemac
Le liquidateur de la Banque gabonaise de développement (BGD) a pressé les débiteurs de l’établissement bancaire de se manifester auprès de lui dans les plus brefs délais. S’ils ne le font pas, ces derniers courent le risque de ne plus prétendre à un crédit dans tout autre établissement bancaire de la zone Cemac, a prévenu Richard Lariot Ombeny.
Exaspérée par le peu d’empressement de ses débiteurs à se rapprocher d’elle, la Banque gabonaise de développement (BGD) va employer les grands moyens. Le liquidateur de l’établissement bancaire a invité les concernés, dans un communiqué publié le 2 novembre, à se présenter à la BGD dans les meilleurs délais, «au risque d’avoir leurs noms toujours inscrits dans la centrale des risques avec pour conséquence l’impossibilité de prétendre à un crédit dans tout autre établissement bancaire de la sous-région».
Richard Lariot Ombeny a donc décidé de brandir cette ultime menace pour contraindre les débiteurs à se manifester pour «convenir de nouvelles modalités d’apurement de leur dette dans les livres de la BGD avant saisie de leurs biens». Reste à savoir si le liquidateur de la BGD mettra se menace à exécution. En juin, Richard Lariot Ombeny avait déjà menacé de dévoiler dans la presse nationale les noms des débiteurs de l’établissement de crédit. Rien n’a cependant été fait malgré leur immobilisme. Une option moins discrète que «l’impossibilité de prétendre à un crédit dans tout autre établissement bancaire de la sous-région» qui, semble-t-il, a été abandonnée.
Par ailleurs, le liquidateur a dit être disposé à recevoir «les débiteurs dont la dette était garantie par une hypothèque et n’ayant pas demandé leur main levée d’hypothèque, munis de tous les justificatifs permettant la confirmation de l’extinction de leur dette». Toutefois, a averti Richard Lariot Ombeny, «en l’absence de coopération de leur part dans les délais de la liquidation, leurs biens resteront grevés d’hypothèque à la Conservation foncière».
0 commentaire
Soyez le premier à commenter.