Si du côté de la Fonction publique le Covid-19 n’a pas impacté les emplois, dans le privé par contre 1 425 emplois ont été perdus entre janvier et septembre. S’ils ne sont pas tous imputables à la pandémie, celle-ci y est pour beaucoup. Les chiffres de la direction générale du Travail relayés par le quotidien L’Union, font également état de la mise en chômage technique de 11 875 personnes.

Selon le ministère du Travail, 1 425 emplois ont été perdus depuis le 1er semestre. © D.R.

 

Selon la direction générale du Travail, de la main d’œuvre non permanente et de l’emploi, service technique du ministère en charge du Travail et de l’emploi, plus d’un millier d’emplois ont été perdus entre janvier et septembre 2020. Si ces pertes enregistrées bien avant l’arrivée de la pandémie du Covid-19 dans le pays ne sont pas toutes imputables à la crise sanitaire, il reste que la plupart des emplois se sont dégradés depuis cette période.

La direction générale du Travail fait état de la perte au 30 septembre, de 1 425 emplois dont 530 pour raisons disciplinaires, et 895 pour motif économique. Par ailleurs, 11 875 travailleurs sont mis en chômage technique.

Ces données, indique le quotidien L’Union, ont été collectées auprès de 330 entreprises issues de différents secteurs d’activités. Parmi ces secteurs, les plus impactés par les licenciements économiques sont le secteur forestier qui totalisait au 30 septembre, 289 pertes (32,2905 %) ; les services avec 207 pertes d’emplois (23,1285 %) ; le secteur pétrolier et assimilé avec 116 pertes d’emplois (12,9609 %) ; le BTP et le génie civil avec 65 pertes d’emplois (7, 2625 %) ; l’hôtellerie, la restauration et les débits de boissons, le tourisme avec 63 pertes d’emplois (7,0391 %). Si ces chiffres ne prennent pas en compte le secteur informel, la direction générale du Travail note qu’«une étude longuement menée avec minutie et des moyens pouvait permettre d’avoir une meilleure approche de ces chiffres».

 1 125 agents de plus à la Fonction publique

Contrairement au secteur privé, la Fonction publique a enregistré de nouvelles arrivées avec 1 125 agents, soit une augmentation des effectifs de 1,1%. «Selon la Direction générale du budget et des finances publiques (DGBFIP), cette évolution est tirée par la progression des effectifs de la Fonction publique (+1,8 %). La régularisation des situations administratives ainsi que les recrutements significatifs effectués dans les secteurs prioritaires (Santé, Éducation, etc.) expliquent cette variation. En dépit du maintien de la mesure de suspension des recrutements dans le reste des secteurs», souligne L’Union.

Par ailleurs, les données du ministère du Travail vont à l’encontre de celles du Club tourisme de Libreville qui disait dénombrer en septembre dernier, 20 000 emplois perdus au niveau du Grand Libreville ainsi que la fermeture de 180 établissements. Elles vont tout aussi à l’encontre des données du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) qui, dans un rapport sur le Gabon, évoquait la perte de 104 000 emplois. Soit, un gap de 102 575 emplois. Reste à savoir si l’étude du Pnud prenait en compte le secteur informel.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. GABONAIS LOCAL dit :

    Fausse analyse, faux chiffres. Tant que le ministère du travail est à la solde du patronat qui lui même est à la solde de la communauté Française nous n’en sortirons pas. Reveillez vous !!! Ces chiffres viennent de quelle enquête? Quel processus ou méthode permet d’effectuer cette étude? De quelle base de données disposé t’on? Vous donnez des valeurs à 4 chiffres après la virgule pour montrer que vous êtes précis? Boulot d’amateur et publireportage pour montrer que vous existez. Pourquoi continuer à accorder des permis de travail aux Français et autres étrangers en masse alors que le chômage des cadres Gabonais devient de plus en plus endémique ?

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