Centre des métiers du transport : Abdallah Sbihi et Madeleine Berre font le point

Le ministre en charge de la Formation professionnelle, Madeleine Berre, a discuté de l’état d’avancement des travaux de construction du Centre de formation professionnelle dans les métiers du transport et de la logistique avec l’ambassadeur du Maroc au Gabon, Abdallah Sbihi.

Moment de la rencontre entre Madeleine Berre et Abdallah Sbihi. © D.R.

Scrutant l’état de la coopération entre le Royaume chérifien et la République gabonaise dans le domaine de la formation professionnelle, le ministre en charge de la Formation professionnelle et l’ambassadeur du Maroc au Gabon ont récemment échangé sur l’état d’avancement des travaux de construction de ce centre.

«Les travaux sont en cours d’achèvement dans la commune d’Akanda», ont assuré Madeleine Berre et Abdallah Sbihi. D’une capacité d’accueil de plus de 1 000 stagiaires par an, le Centre assurera la formation initiale des jeunes et la formation continue des salariés des entreprises, dans une dizaine de filières des secteurs du transport et de la logistique. Madeleine Berre a souhaité un accompagnement de la partie marocaine après le lancement des activités du Centre. L’ambassadeur du Maroc a marqué son accord et son «entière détermination afin que le Gabon, pays frère, puisse bénéficier de l’expérience et de l’expertise du Maroc, et ce en fonction des besoins qui seront exprimés pour une meilleure insertion des jeunes gabonais dans le marché du travail».

Érigé dans la commune d’Akanda sur une superficie de plus de 3 hectares (4.600 m2 de surface couverte et 6.000 m2 de piste de manœuvre), le Centre des métiers du transport et de la logistique, avait annoncé le président Ali Bongo lors de son discours à la Nation du 16 août, «sera pleinement opérationnel en fin d’année». Le chantier dont les travaux étaient déjà exécutés à plus de 90% en 2016, devrait donc être bientôt livré. La construction du centre est financée entièrement par la Fondation Mohammed VI pour le Développement Durable. Les travaux avaient été lancés par le roi du Maroc, Mohammed VI et le président gabonais Ali Bongo.