S’intéressant aux performances des parlementaires, le second rapport d’Afrobarometre présentée ce 2 octobre révèle que 78% des Gabonais n’ont pas confiance au Parlement.

Selon Afrobarometre, les Gabonais n’ont pas confiance en leurs élus. © D.R.

 

Dans le cadre de la 2ème publication des résultats du 8e round d’Afrobarometre au Gabon par le Centre d’études et de recherche en géosciences politiques et prospective (Cergep), un Webinar dont l’un des thèmes portait sur « les performances des parlementaires », a eu lieu ce 2 octobre. Selon les résultats présentés, 22% des Gabonais ont partiellement ou beaucoup confiance à leur Parlement tandis que 78% n’ont pas du tout confiance ou ont juste un peu confiance aux parlementaires.

En clair, note l’enquête d’Afrobarometre, plusieurs Gabonais récusent la volonté d’écoute des députés et sénateurs. Ils «estiment que la plupart d’entre eux sont impliqués dans les affaires de corruption», souligne l’enquête. A en croire l’enquête, les Gabonais jugent sévèrement les performances des sénateurs et députés en pointant du doigt l’absence d’efficacité dans la lutte contre la corruption. Ils sont certains que la corruption existe, qu’elle perdure et que les autorités compétentes laissent faire.

Depuis 1990, retour à la démocratie et au multipartisme au Gabon, souligne l’enquête évoquant les raisons de cette étude, les populations gabonaises élisent des députés et sénateurs pour être leurs représentants dans le Parlement. «Mais la controverse sur l’utilité et l’efficacité de ces élus est en permanence remise sur la table». Cette récente enquête ambitionne d’éclairer les discussions sur l’appréciation des Gabonais en ce qui concerne leurs élus.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. ULIS dit :

    C’est un DÉCHET ce parlement. Au service de la famille Bongo-Valentin, et non du PEUPLE Gabonais.

  2. Owono Thierry Roger dit :

    Le problème de la confiance réside dans l’efficacité et l’aboutissement de certains dossiers confiés à cette chambre du parlement car aucune enquête parlementaire engagée, aucune analyse des situations sociales faces aux questionnement du peuple. Alors le sentiment général à mon avis est de se dire que le parlement ne joue pas son rôle et que celui est inféodé au pouvoir exécutif. Comment comprendre qu’il y est autant de détournements dans un pays ou la loi de règlement est votée? C’est pourquoi je pense que l’existence de cette chambre est pour moi qu’un ornement de la structure de notre pays.

  3. Gayo dit :

    Les 22% restants corresponds aux taux de ceux qui sont allé aux urnes Les voter Mais également l’électorat minoritaire d’Ali Bongo. Si en plus d’être autocratique, tu es illégitime, il ne reste plus issue pour toi pour developper un pays et le rendre Fier. Liberez le Gabon famille Bongo-Dabany-Mborantsuo.

  4. Lavue dit :

    C’est bien ce genre de titre. Ca laisse croire qu’il y a des Gabonais qui se préoccupent de l’action du SENAT. Mais soyons sérieux, 1)le SENAT sert à quoi dans un pays de 1.500.OOO habitants? Il faut d’abord trouver réponse à cette question, comprendre l’utilité de cette chambre. 2) qui y siège: des vieux retraités du PDG, dont la préoccupation est d’assurer leur vieux jours en recevant sans efforts des émoluments issus de la rente à laquelle le Gabon d’OMAR a habitué tous les dignitaires (le pays n’a pas d’hommes d’affaires reconnus comme tels. Le SENAT est un garage des vieux pontes du PDG, il ne peut rien apporter qui aille en l’encontre du régime BONGO-PDG. L’exemple du vote de la dépénalisation de l’homosexualité est sans commentaire.
    Le chiffre de 78% est presque bon, en réalité c’est plus de 90 ou 95% qui ne fait pas confiance au SENAT, à l’Assemblée Nationale et au Gouvernement. Dans la population instruite et éduquée ce taux n’est pas loin de 100%.
    Ca c’est la réalité, faites une enquête sérieuse et vous verrez que je ne me trompe pas.
    Le système BONGO-PDG est une secte qui ne peut plus rien impulser dans le développement du pays. Faut sérieusement penser à y mettre fin et imaginer une nouvelle espérance.
    Tout commence par le rêve. Celui-ci est à la portée des Gabonais amoureux de la terre de leurs ancêtres.

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