ONU : Ali Bongo appelle à plus d’action, d’engagement et de responsabilité
Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a pris part, le 21 septembre, à la célébration du 75e anniversaire de l’Organisation des Nations unies (Onu) concomitamment à l’ouverture de son Assemblée générale. Prônant «davantage de multilatéralisme», il a invité les Etats à «plus d’action, plus d’engagement et de responsabilité» vis-à-vis des peuples.
L’Organisation des Nations unies (Onu) célèbre cette année le 75e anniversaire de son existence. A cette occasion, le chef de l’Etat gabonais s’est exprimé, le 21 septembre, par visioconférence. Il a prôné «davantage de multilatéralisme» et a invité les pays membres à «plus d’action, plus d’engagement et de responsabilité» vis-à-vis des peuples du monde. Cet anniversaire coïncide avec l’ouverture de l’Assemblée générale de l’Onu placée sous le thème «L’avenir que nous voulons, l’Onu qu’il nous faut : réaffirmons notre attachement au multilatéralisme».
«Au moment où nos Etats membres commémorent le 75e anniversaire de l’Organisation des Nations Unies (Onu), le monde entier a le regard rivé sur nous. Les peuples du monde, qui font face aux graves conséquences de la pandémie de Covid-19 et qui aspirent à vivre en toute dignité et sécurité, scrutent plus que jamais chacune de nos décisions en tant que dirigeants», a déclaré Ali Bongo Ondimba.
Pour le président gabonais, cette «commémoration, marquée du sceau de la tragédie, et de bouleversements multiformes, se doit d’être celle d’une prise de conscience de notre interdépendance». «Elle exige de nous une réponse concertée et collective aux principales menaces et défis qui se posent à l’humanité».
Revenant sur la pandémie de Covid-19 ayant obligée l’Onu à organiser les manifestations par visioconférence, Ali Bongo note qu’«au-delà de la mise en évidence de nos vulnérabilités et de nos limites, l’une des leçons à tirer de cette pandémie est que le multilatéralisme n’est pas une option, mais une véritable exigence de la conscience universelle». «Le monde est ainsi à la croisée des chemins. Il nous appartient désormais, de faire un choix avec une dualité d’issues, à savoir : soit avancer vers l’avenir avec foi, détermination et solidarité ou laisser libre cours au néo-isolationnisme et à la fatalité, c’est-à-dire à la déstructuration de notre «vivre ensemble»».
Il estime qu’au nom «des millions de victimes de cette pandémie, de cet ennemi invisible, nous devons opter en cette année de commémoration, pour plus d’action, plus d’engagement et de responsabilité». «L’ordre mondial post-Covid-19 doit résolument s’articuler autour d’un système multilatéral qui conforte les Nations unies dans son rôle de centre d’impulsion de la coopération internationale et de réponse aux défis d’envergure globale».
Par ailleurs, le chef de l’Etat gabonais invite à l’implication, plus que par le passé, de tous les acteurs pertinents et d’amplifier les synergies entre les gouvernements, la société civile et le secteur privé dans la volonté de réaliser les Objectifs de développement durable (ODD) contenus dans l’Agenda 2030. «Les Nations unies que nous voulons, doivent être plus justes et solidaires, et refléter fondamentalement les diverses réalités de la scène internationale. Pour cela, la réforme profonde des principaux organes de l’Onu est plus qu’indispensable, pour une adaptation aux exigences du moment dans un monde en perpétuelle transformation», a-t-il insisté.
6 Commentaires
Qui peut meme ecouter un type comme celui-la. Meme t’inviter, aucun président sérieux ne veut s’afficher avec toi, surtout depuis que tu t’es imposé par la violence en tuant les gabonais après avoir perdu les élections. Ne perd pas ta salive pour rien. Ne monde ne manque pas de leaders dignes d’être être écoutés. Tu penses le temps a mentir et faire des fausses promesses, a confier le pays a des voleurs a confisquer les libertés individuels et c’est toi qu’on va écouter. Peut-etre ton ami Kim Jong.
Le masque de la photo la est raté.
La dignité du peuple gabonais, plus que par le passé, tu chies dessus depuis le 31 août 2016. Alors tu parle de quel peuple?
Discours vide. Tu n’arrive a doter le Gabon d’institution républicaines et légitime et ce sont les institutions des Nations Unis que tu veux réformer dans quel sens? Pas celui du peuple, car le peuple gabonais, tu ne l’a jamais ecouter, tu l’humilie tous les jours que Dieu fait. Reformer les institutions pour quoi? Pour que tous les pays soient dirigés par une dynastie d’une famille, d’affairistes, de vautours, qui ne veulent pas du partage dans notre pays? Commence par rendre au peuple gabonais sa souveraineté. Les réformes que tous les peuples attendent c’est la fin des pouvoir dynastiques et autocratiques, la fin de la promotion de la pensee unique: tu as sanctionnés les depeutes que tu as nommés parce que tu consideres que leurs mandats t’appartient et que le peuple n’est qu’un groupe de dindons.
Heureusement que le ridicule et la honte ne tue pas. Discours sans utilité surtout de la part d’un homme inconsidéré.
Attention NGO-NGO-NGO !!,
évitons d’effrayer les autres.