Le Congrès américain en mission à Libreville
Une délégation des membres du Congrès américain est attendue à Libreville, le 7 octobre 2012, pour une visite de cinq jours. Ses objectifs sont de comprendre le commerce international, le climat d’investissement au Gabon et les efforts de conservation, notamment dans les parcs nationaux du pays.
La mission du Congrès américain au Gabon sera conduite par David Dreier (du parti républicain de Californie). Il sera accompagné, selon l’Ambassade des États-Unis à Libreville qui annonce cette information, de la Représentante Karen Bass (du parti démocrate de Californie), du Représentant Robert Turner (du parti républicain de New York) et du Représentant Russ Carnahan (du parti démocrate du Missouri).
La délégation se rendra à Gamba, ville pétrolière de la province de l´Ogooué-Maritime qui attire des touristes du monde entier en raison de la remarquable biodiversité de sa flore et sa faune, de sa proximité avec Setté-Cama et avec le complexe des aires protégées éponymes. Elle se rendra également à Sao Tomé et Principe. Au niveau du Gabon, elle échangera avec des membres du gouvernement gabonais, des membres de l’Assemblée nationale ainsi que des chefs d’entreprises américaines et gabonaises. Elle aura également à apprécier les programmes humanitaires ayant bénéficié du financement américain au Gabon et à Sao Tomé et Principe.
Le 12 septembre dernier, Eric Benjaminson, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire des États Unis d’Amérique au Gabon, avait été reçu par le président gabonais, Ali Bongo Ondimba. Les deux personnalités avaient abordé les relations bilatérales et l’état de la coopération entre les deux pays. Ils s’étaient appesantis notamment sur les secteurs pétrolier, éducatif et militaire. Mais avaient également passé en revue le programme américain d’investissement au Gabon qui met en exergue les mécanismes d’assistance dans différents projets sociaux développés dans le pays par les ONG et même le gouvernement.
Le représentant de Washington à Libreville s’était saisi de l’opportunité pour transmettre une invitation au numéro un gabonais en vue de l’inauguration des nouveaux locaux de la représentation diplomatique des États Unis d’Amérique à Libreville, prévue courant décembre 2012, au quartier La Sablière.
0 Commentaires
A l’image de la RDC un scandale géologique, le Grandes puissances continuent de s’intéresser au Gabon à cause du pétrole et de la biodiversité, et nos multiples richesses, mais hélas au mépris de la liberté et du bien être peuple Gabonais que vous ignorez alors que vous avez des diplomates présents à Libreville et d’ailleurs une nouvelle ambassade temoin votre volonté de restez présent au Gbono pour lontelmps encore.
Mais sans la paix sociale,sans démocratie, esans droit de l’homme, et sans liberté, rien de grand ne peut se construire au Gabion malgré votre volonté de faire du Gabon votre plateforme sur le Golf de Guinée.
Comment le congrès Américain peut il est fier de se rendre dans un pays qui a une assemblée nationale avec 118 députés/120 et près de 50ans de gouvernance d’une même famille les Bongo?
Ce indicateurs sont révélateurs d’une régime dictatorial et en venant au Gabon, distingués membres du Congrès parlez en avec Ali Bongo , ne vous limitez pas à parlez économie et Biodiversité.
Faite Pression sur Ali Bongo, Depuis 2009 vous les avez l’ambassadeur Américain au Gabon a critiqué les conditisons d’élection d’Ali Bongo.
Parlez de démocratie, de Droits de l’homme, de liberté de manifester et marcher, parlez de la réforme des institutions et de la constitution, parlez du fichier et découpage électoral, Parlez des prisonniers politiques du 15 Aout Dernier, parlez de liberté de la presse.
Faite Pression et Parlez de conférence Nationale Souveraine avec Ali Bongo !!!
Voici la Lettre ouverte de la société civile au président Barack Obama
http://www.gaboneco.com/show_article.php?IDActu=22665
J’aimerais bien que cette délégation rencontre aussi l’opposition… histoire de se faire une idée…
Ceci dit il n’y a rien à attednre des états-unis. La politique américaine n’a jamais JAMAIS été réellement ce qu’elle prétend être. La défense de la démocratie dans le monde a depuis toujours été le faux-nez dont elle s’affublait pour défendre les intérêts économiques américains. Regardez en Iraq. Regardez leur lutte contre Chavez au Venezuela, rééélu pourtant dans des éléctions d’une transparence évidente. Regardez comment ils ont constamment torpillé l’Europe (plus démocratique qu’eux et de loin !) via leur cheval de Troie britannique.
Que l’émergence soit l’occasion pour les américains de piquer des contrats aux français, c’est tout ce qui les intéresse.
Vous n’en feriez pas autant à leur place?
Mais quand est-ce qu’une délégation du SENAT gabonais ira aux Etats-Unis pour « comprendre » (et pourquoi pas « fustiger », mais bien sur dès leur retour en sol gabonais) les mécanismes de subvention aux cotonculteurs américains, pourtant interdites par l’OMC?
Et que dire du leur endettement hors du commun, qui manqua d’entrainer toute l’économie mondiale dans le sillage?
Pardon-là, les amerlocks, du vent!
Nous, on veut la Chine. Point barre.
Olga Gondjout présidente, la Chine plutôt que les autres… Tu n’aurais pas des tendances suicidaires toi ?