Incarcéré le 16 juillet 2019 pour outrage au chef de l’État, Privat Ngomo a été libéré provisoirement. Les charges étant toujours retenues contre lui, l’homme comparaîtra libre au moment venu.

En médaillon, Privat Ngomo dans la vidéo annonçant sa liberté provisoire. © Gabonreview/Shutterstock

 

«Le 20 mai 2020 j’ai été libéré provisoirement», a informé ce 21 mai, Privat Ngomo. Dans une courte vidéo, l’homme explique que le Procureur a jugé qu’il pouvait comparaître libre le jour de la date de son jugement.  Le procureur, a-t-il expliqué, a répondu favorablement à la requête de ses avocats. Content de regagner sa famille, Privat Ngomo en a profité pour remercier toutes les personnes qui lui ont apporté son soutien au cours des 10 mois et 8 jours passés en incarcération.

Pour rappel, le 12 juillet 2019, Privat Ngomo avait lu un discours devant l’ambassade de France au Gabon où il avait barré le trafic routier, le temps de sa déclaration (8 minutes environ). Il interpelait les autorités françaises sur la crise politique au Gabon. Après avoir été aussitôt interpellé, il avait été placé en une garde à vue dans un commissariat puis jeté à la prison centrale de Libreville, le 16 juillet 2019. Depuis lors, il est poursuivi pour outrage au chef de l’État, atteinte à la sûreté de l’État et incitation à la révolte. Ses soutiens ont toujours dénoncé un acharnement des autorités sur «un honnête citoyen qui n’a commis aucun crime». Pour eux, le seul tort de Privat Ngomo est d’avoir exercé son droit constitutionnel à la liberté d’expression et d’opinion.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Serge Makaya dit :

    Il doit continuer la lutte pour la libération totale du Gabon. Merci à toi Privat Ngomo !!!

  2. Lagens dit :

    Salut à toi combattant de la liberté, salut à toi…il n’y a plus de champs de bataille, le champ de bataille est partout car le front est la ou il y a la liberté… à défendre

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