Diaspora : Fabien Méré accusé d’agression sexuelle sur mineure en France
L’avocat gabonais, proche de l’opposant Jean Ping, fait l’objet d’une plainte pour agression sexuelle déposée par une Française d’origine gabonaise de 15 ans. L’enquête a été ouverte à Lille en décembre 2019, et la victime présumée serait sa nièce.
Connu parmi les «Résistants» les plus virulents et les plus adulés de la diaspora gabonaise, Fabien Méré est depuis ce week-end au centre d’une bien curieuse affaire en France où il s’est exilé peu après l’élection présidentielle au Gabon à laquelle il a pris part en tant que soutien de l’opposant Jean Ping. L’avocat, présenté comme un fervent défenseur des droits de l’homme, est accusé d’agression sexuelle sur mineure.
Une Française d’origine gabonaise âgée de 15 ans l’accuse en effet de l’avoir agressée sexuellement l’an dernier. La jeune victime présumée aurait déposé plainte contre l’avocat le 4 décembre 2019. C’est, en tout cas, ce que semble attester un procès-verbal de la police judiciaire de Lille publié sur les réseaux sociaux ces derniers jours.
Souvent prompte à réagir sur ce genre d’affaires, dès lors qu’elles impliquent un acteur ou soutien du pouvoir en place au Gabon, la «Résistance» gabonaise en France est curieusement silencieuse sur la toile. Rares sont les membres qui osent en parler, malgré la récupération faite par les soutiens du régime de Libreville. Il faut dire que Me Méré, 62 ans, ancien ministre délégué aux Travaux publics, bénéficie d’une certaine aura et d’un capital sympathie au sein de ladite «Résistance».
7 Commentaires
Un pédophile (ou tout simplemnt un violeur) est un assassin. Il n’a pas sa place dans le combat que mène les gabonais de l’opposition (du pays ou de la diaspora). Pour autant, la lutte doit continuer pour mettre les Bongo dehors. Et qu’on ne nous trompe pas avec un certain diacre Mpako Ngoma qu’on voudrait propulser à la tête du Gabon. Nous disons tout simplement NON. C’est Jean Ping notre président élu du Gabon jusqu’à nouvel ordre. Évitez de mettre le FEU au Gabon. Je m’adresse plus particulièrement à la France, au Maroc et au Congo Brazzaville. Occupez-vous de vos oignons SVP.
Il faut plutôt lire: Fiacre Mpako Ngoma. Je dis bien FIACRE MPAKO NGOMA. On ne va pas nous l’imposer comme président. Ce sale jeu de la francafrique est terminé SVP.
« FIACRE MPAKO NGOMA », il nous sort d’où celui-là ?
Quant à Me Meré, on ne connaît pas le fond de l’affaire. Le tribunal de Lille dira le droit en présence de preuves et qu’il soit condamné s’il est coupable. Cela n’enlève en rien les convictions de cet homme. Ceci dit, à moins d’être aussi naïf qu’un enfant, il n’est pas toujours de bon aloi de dire les choses, même sur la place des droits de l’Homme à Paris. Autrement dit, Me Meré aurait dû s’attendre à ce genre de chose en s’exposant et surveiller ses arrières, ses faits et gestes.
Un gépéin nous donne des leçons de moral…
La torture et le meutre que vous pratiquiez hier, fait de vous un expert en assassinat !
Jusqu’à preuve du contraire, un accusé n’est pas un coupable. Il faut qu’un jugement ait lieu et que l’accusé est été reconnu responsable des faits l’incriminant pour que celui-ci puisse finalement être identifié comme étant le coupable.
De plus, retenons que les convictions de maître Méré pour notre pays ne vont pas s’étioler à cause de ce qui pourrait se raconter actuellement à son sujet.
Que du beau monde, ces « résistants » !
Bjr. n’en déplaise à Mbyni cette affaire noircie un peu le tableau du célèbre avocat. Place donc à la justice lilloise. Amen.