L’UPG non plus n’était pas au meeting de Rio
L’Union pour la nouvelle république (UPNR) de Louis Gaston Mayila, n’est pas la seule formation politique de l’opposition à avoir boycotté le meeting de l’Union des forces du changement (UFC), le 21 septembre dernier à Rio. L’Union du peuple gabonais (UPG), s’est également abstenu d’y prendre part.
Pendant que les jugements et les critiques, fusants de toute part, accablaient Louis Gaston Mayila pour son refus de prendre part, au travers de son parti politique, au meeting organisé par les leaders de l’Union des forces du changement, on apprend, suite à un communiqué du directoire de l’Union du peuple gabonais, (UPG), que le parti du feu Pierre Mamboundou, avait aussi boycotté la rencontre de Rio «pour éviter de cautionner le non respect de la loi et les conséquences qui en découleraient».
«Le Conseil du secrétariat exécutif, organe décisionnel de l’UPG, s’était réuni samedi à 10 heures pour examiner la position du parti au sujet de sa participation ou non au meeting de l’Union des forces du changement (UFC), prévu le même jour à 14 heures. Les membres du Conseil ayant examiné avec minutie les différentes décisions prises par les présidents des partis membres de l’UFC, concernant les thèmes et les intervenants au meeting, se sont insurgés contre la volonté des responsables de l’ex-Union nationale (UN) de prendre forcément la parole à ce meeting au même titre que ceux des partis légalement constitués», indique le communiqué du directoire de l’UPG.
«L’UPG, parti légaliste, a toujours prôné l’option de la prise du pouvoir par les moyens légaux, conformément à ses statuts. C’est pour éviter de cautionner le non respect de la loi et les conséquences qui en découleraient que le Conseil du secrétariat exécutif a pris la ferme décision de ne pas participer au meeting», poursuit-il.
Cette sortie des légalistes du parti, qui intervient quelques jours après le communiqué du ministère de l’Intérieur reconnaissant la seule désolidarisation de l’UPNR dans l’organisation du meeting et menaçant de «suspension et de dissolution, tous les autres partis ayant pris part à cet évènement», conformément aux dispositions de la loi N°16/2011 du 14 février 2012, apparaît comme une stratégie qui vise à sauvegarder le parti déjà en proie à des difficultés internes.
Pourquoi ne s’être pas révélé au même moment que l’UPNR de Mayila ? À regarder de plus près, il s’agit là encore, à l’exception du PSD de Pierre-Claver Maganga Moussavou, des mêmes partis qui ont accepté, de participer aux élections législatives de décembre 2011 au dernier moment, après avoir battu campagne aux côtés de leurs pairs de ce bloc d’opposants pour le boycott. Une décision qui ne leur avait d’ailleurs rien apporté puisqu’ils n’avaient pas eu un seul élu.
Des militants de l’opposition, mais qui ne sont affiliés à aucun parti, commencent à douter de leurs leaders : «A quand une véritable opposition gabonaise pour défendre l’intérêt général du peuple et non celle de ses dirigeants ? Quel est l’avenir de cette Union des forces du changement créé à Mouila ? Serait-elle née juste pour réclamer la conférence nationale souveraine tant demandée ?» interroge l’un d’eux avec amertume. Un autre, désenchanté, surenchérit : «L’opposition gabonaise manque encore de maturité et montre aux yeux du monde qu’elle n’est qu’un rassemblement de personnes intéressées qui n’agissent que pour leur intérêt personnel et non général. Jusqu’à quand les Gabonais se laisseront-ils duper et trahir ?»
Ne s’agit-il pas là de ce que l’universitaire, sociologue et ancien ministre, Anaclet Bissiélo, tentait de démontrer lors de son exposé à Mouila avant la naissance de l’UFC ? Pour lui, toute perspective de changement se heurte, malheureusement, au peu d’engagement des leaders de l’opposition, dont les formations politiques respectives ne s’activent qu’à la veille des batailles électorales, brillant par une absence de renforcement des capacités opérationnelles, par l’absence de cohésion dans une stratégie et une candidature unique, véritable handicap dans leur quête pour la prise du pouvoir.
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A regarder le visage et la posture de ce bon messieur, à moins d’être aveugle et dépourvu d’esprit de discernement, il paraît évident, que ni lui, ni l’UPG n’ont pour ambition de gouverner le Gabon. Comment des politiques peuvent être aussi lugubres au point de penser, à travers leurs actes, que le Sénégal a eu tort de démontrer que seule une opposition unie pouvait contraindre les institutions à conduire l’Afrique vers l’alternance politique. Encore une fois, UNPR, UPG, des ratés. Visiblement, comme dit un adage africain, un primate quel que soit le type de veste qu’il va porter restera un primate…. Quel gâchis ! ! !
L’UPG peut meme disparaitre, nous finirons par changer le regime PDG.
Aucun réel partisan idéologique de l’alternance ne peut encore faire confiance à ces caméléons multirécidistes qui n’ont plus aucune représentativité politique et qui n’ont de crédibilité qu’aux yeux de ceux qui les manipulent. Les gabonais ne sont pas dupes et savent pertinemment que ce n’est pas avec des marionnettes de ce acabit qu’ils arriveront à cette alternance qu’ils désir tant.la lutte doit continuer en marge de ces gesticulations qui ne grandissent pas leur auteurs et encore moins leurs instigateurs.
Marchons de l’avant. Les hypocrites se démasqueront eux-mêmes au cours du trajet. Mayila et cette frange de l’UPG ne discréditent personne d’autre qu’eux-mêmes. Le gros des militants de l’UPG qui souffre à Kinguélé sait qu’il faut le changement.
demander à Mayila, à Mboumba Nzeingui et même à Moulomba d’organiser un meeting à Rio on verra s’ils peuvent attirer du monde,de l’engouement mais je ne pense pas.
Mayila et ses amis traitres veulent juste qu’on parle d’eux.
Mayila voit que le leadership au sein de l’UFC s’eloigner de lui c’est pour cette raison il veut saboter cette l’UFC.
Moi je crois qu’il aura a gagner s’il rejoint le PDG.
regarder la bouille du type lui la peut diriger un pays? pas sûr!
il sait au fond de lui qu’il mène une lutte pour le ventre c’est-à-dire maison, voiture, nourriture, boisson, femme et un peu d’argent pendant les périodes de campagne fini c’est le changement pour lui! le reste c’est pas son ^problème!
La carriere de Mba Obame mon oncle commence dans l’opposition, il change de veste il devient PDGiste, d’un coup il redevient opposant. A quelques centimetres pres quelle est la difference avec Mayila?
Kiakiakia, 2 tas de ruines c’est tout. Quel pays !
Et un autre blagueur comme Myboto,qui dit s’opposer aux Bongo pendant que sa petite fille (que chantale a eu avec Bongo pere) beneficie des milliards du pays. Tout ce monde se moque de qui?
Il n’est pas interdit à un homme politique de se raviser. OGOULIGUENDE l’a fait (puisqu’il était PDgiste), MYBOTO l’a fait (puisqu’il était PDGiste), EYEGUE NDONG, OYE MBA MBA OBAME, l’ont fait, puisqu’ils étaient PDGistes,…MAGANGA MOUSSAVOU l’a fait et bien d’autres, ex PDGIStes. Nous commettons tous des erreurs au cours de notre existence. Maintenant, ce qui nous déroute, c’est lorsque certaines personnalités, qui auraient du être des modèles de référence et d’exemplarité (MBA ABESSOLO,…et bientôt MAYILA…) passent d’un bord à un autre, puis de ce bord au premier bord, puis du même bord au second…..en fonction de leurs intérêts du moment. Ainsi, malgré l’appel d’OBO de 2007 (« Dieu ne nous a pas permis…) », quelques acteurs politiques sont encore convaincus que le Gabon peut se développer sans concertation, sans une opposition solidaire et sans alternance. Or, mes amis sénégalais savent que l’histoire est donneuse de leçons. D’où cet adage bien connu « celui qui ne se souvient pas du passé est condamné à le reproduire ».
Se raviser tu dis HA HA HA HA….laisses moi riiiiire. Il n’y a aucun ravisement de la part de ceux dont tu cites les noms. Ce ne sont que de gros opportunistes qui ayant perdu leurs postes et tous les privilèges qui vont avec(la possibilité de voler l’argent du pays, un art dont certains ont prouvé leur maîtrise) qui veulent par tous les moyens, y compris le chaos, pourvu que eux et leurs familles ne soient pas directement touchés, revenir aux affaires!!! ça saute tellement aux yeux que je suis surpris qu’il y a des gabonais qui pensent sérieusement que c’est parce qu’ils ont été soudain touchés par un élan de démocratie ou une volonté de développement. Ils veulent le pouvoir et l’argent, c’est TOUT.