Covid-19 : 3 protocoles thérapeutiques validés au Gabon

Pour traiter le Coronavirus au Gabon, les parties prenantes n’éludent aucune piste. Alors que la course aux traitements pour enrayer cette pandémie a cours, le pays a opté pour trois protocoles thérapeutiques : chloroquine, association hydroxychloroquine avec les hygromicines, association Lopinavir/Ritonavir.

Selon Guy Patrick Obiang, 3 protocoles thérapeutiques sont validés au Gabon pour traiter le Covid-19. © D.R.

Le nombre de morts dus au Covid-19 ne cesse de croître à travers le monde. Si les blouses blanches gardent espoir quant à la découverte d’un médicament susceptible d’enrayer cette crise sanitaire mondiale, elles rappellent sans sourciller qu’il n’existe pas de médicament spécifique permettant de prévenir ou de traiter le Covid-19. Alors que la course aux traitements efficaces a cours dans tous les pays touchés par la pandémie et que la chloroquine a été remise au gout du jour ;  le Gabon qui compte à ce jour 18 cas de contamination au Covid-19, dont 1 mort, dit ne pas vouloir «se focaliser uniquement sur la chloroquine».

«Le gouvernement gabonais a voulu voir large parce qu’il y a d’autres protocoles thérapeutiques», a déclaré le porte-parole du Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à Coronavirus. «Aujourd’hui on parle de la chloroquine, on parle de l’association hydroxychloroquine avec les hygromicines, on parle de l’association Lopinavir/Ritonavir», a détaillé Guy Patrick Obiang. «Aujourd’hui tous les pays sont en essai thérapeutique», a-t-il ajouté marquant l’intérêt du Gabon pour ces 3 protocoles thérapeutiques disponibles.

Si la polémique se poursuit quant à l’utilisation du « vieux médicament« , voire son efficacité, Guy Patrick Obiang insiste : «il n’y a pas un traitement qui marche plus que l’autre». À en croire son propos, tout dépend de la sensibilité des malades par rapport aux protocoles thérapeutiques utilisés. «Donc ce sont ces 3 protocoles thérapeutiques qui ont été validés et qui sont administrés pour les patients qui présentent des complications», a-t-il assuré.